- Elle est courte mais complète, c'est-à-dire qu'elle est faite sans omissions mais aussi sans bagatelles, non-sens, tautologies, digressions ou même contes de fées.
- Elle est humble, c'est-à-dire qu'elle est faite avec un sentiment de péché et de culpabilité, un sens qui se reflète dans les paroles et dans toute l'apparence du chrétien.
- Elle est honnête, c'est-à-dire qu’elle ne contient rien de moins et rien de plus que la pure vérité, sans prétextes, sans excuses, sans blâmer non seulement les autres, ni même le diable !
- Elle est immédiate, c'est-à-dire sans délai. Dès que la conscience du péché vous vient, vous devez courir vers le Père spirituel pour l'avouer, car vous ne savez pas à quel moment la mort vous visitera sans avertissement.
- Elle est discrète, c'est-à-dire qu'elle se caractérise par la sérénité, la droiture et la prudence, ainsi que par une formulation claire, soignée et ordonnée.
- Elle est complète, c'est-à-dire qu'elle comprend tous les péchés. Rien ne doit être omis pour le dire à un autre Père spirituel.
- C'est la coutume, c'est-à-dire que cela se fait avec une profonde révérence et contrition, avec une sainte honte, comme celle du publicain de la parabole évangélique, qui n'osa même pas lever les yeux au ciel, mais se frappa la poitrine et dit : "Dieu, aie pitié de moi, le pécheur" (Luc 18:13).
- Elle est secrète, c'est-à-dire qu'à part le père spirituel et le chrétien confessant, personne d'autre n'apprend ou n'est autorisé à apprendre le contenu de la confession. Si quelqu'un -chose improbable et pratiquement, bien sûr, presque impossible - entend la confession d'un autre, il a le devoir de ne jamais révéler à personne, mais d'emporter avec lui dans la tombe ce qu'il a entendu. Bien plus, l'homme spirituel ne peut en aucun cas révéler les péchés qui lui sont confessés, même s’il le paie de sa vie.
- C'est le début d'une nouvelle vie. Parallèlement à la confession, vous prenez la ferme décision de vous efforcer consciencieusement, non seulement de ne pas répéter les péchés que vous avez confessés, mais aussi de réparer, si cela est pratiquement possible, le mal que vous avez causé (par exemple, pour indemniser celui à qui vous avez fait du tort , rendre quelque chose que vous avez volé, vous excuser auprès de celui que vous avez maudit, etc.). Sinon, votre repentir n'est pas vrai.
- Elle s'accompagne, enfin, d'une acceptation volontaire des honoraires ou de la règle, que peut-être la volonté spirituelle vous fixe (jeûne ou aumône ou toute autre chose qu’il juge approprié), et qui n'est pas une "punition" ou une "punition", mais un moyen thérapeutique et éducatif, destiné à votre assistance spirituelle.
Saint Monastère de Parakletos
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