Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair

« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ».

…………«Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance» (Genèse 1)—« Le verbe de Dieu est devenu homme, afin que tu apprennes de l’homme comment l’homme peut devenir Dieu » Clément d’Alexandrie (Protreptique, I,8,4)— « Le verbe de Dieu qui à cause de son surabondant amour, s’est fait cela même que nous sommes afin de faire de nous cela même qu’Il est » Irénée (Ad haer. ,V,Paef.P.G.,7 COL. 1120)— « Dieu s’est fait porteur de la chair, pour que l’homme puisse devenir porteur de l’Esprit », Athanase ( De inc. Verbi,8)— « Dieu le Verbe nous a donné les prémices de l’Esprit-Saint, afin que nous puissions devenir des dieux à l’image du Fils de Dieu » Athanase, (P.G., 26,997 A)— « Dieu a créé le monde pour y devenir homme et pour que l’homme devienne Dieu, par grâce, et participe ainsi aux conditions de l’existence divine », Maxime le confesseur ( De incarnatione)— « Il est devenu homme à cause de toi, en sorte que toi, par lui, tu deviennes Dieu » Grégoire le théologien (Discours,XL)
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lundi 8 septembre 2014

Un nouvel ouvrage de Jean-Claude LARCHET aux Editions du Cerf: « La vie sacramentelle »



Paru en : Août 2014
34,00 € - Disponible - 609 pages
Collection « Théologies »

Les sacrements ont-ils une fonction thérapeutique ? À quelle fréquence et comment faut-il se confesser ? Comment doit-on se préparer à la communion ? À qui s’adresse le sacrement de l’onction des malades ? Y a-t-il un mariage pour tous ? À quelles conditions le divorce est-il tolérable ? Quelles sanctions pour les clercs qui ont fauté ? Les sacrements agissent-ils par eux-mêmes ? Que doit faire le fidèle pour bénéficier concrètement de la grâce qu’ils dispensent ? 

Jean-Claude Larchet répond ici à toutes ces questions concrètes et à bien d’autres. Il analyse ici chacun des principaux sacrements dans sa nature, ses fondements historiques, et la riche signification symbolique de sa forme actuelle. Il montre à la fois ses relations avec la vie communautaire et ses implications pour la vie personnelle du chrétien. 

La plupart des débats actuels sont abordés en profondeur, concernant par exemple : les modalités de dispensation du baptême ; le moment de la chrismation ; la nature de l’eucharistie ; la fréquence et les conditions de la communion ; la nature et la finalité du mariage ; la possibilité du divorce et les conditions du remariage ; les problèmes posés par les mariages mixtes ; la façon de traiter pastoralement l’union libre ; la nature, le sens, le rôle et les formes de la confession et ses relations avec la communion ; le domaine d’application de l’onction des malades ; la nature de l’ordination et les exigences et responsabilités du ministère sacerdotal. - 

Paru en : Août 2014
34,00 € - Disponible - 609 pages
Collection « Théologies »Poids : 925 grammes
ISBN : 978-2-204-10282-7 - SODIS : 8299949 - EAN : 9782204102827





vendredi 15 novembre 2013

Lorsque vous approchez des mystères sacrés de la table sainte par St Jean Chrysostome

Lorsque vous devez approcher des sacrés mystères de la table sainte et redoutable, ne le faites qu'avec un pieux effroi, avec une conscience pure, avec le jeûne et la prière, sans bruit et sans tumulte, sans frapper des pieds, sans vous pousser les uns les autres, car c'est la marque d'un dédain superbe et d'un mépris extrême. Une pareille conduite attire les plus grandes punitions sur ceux qui se la permettent. Pensez, ô mon frère ! pensez à la victime que vous allez toucher, pensez à la table dont vous approchez ! Songez que vous qui êtes cendre et poussière, vous participez au corps et au sang de Jésus-Christ ! Si le prince vous invitait à un repas, vous ne vous présenteriez qu'avec crainte, vous ne toucheriez aux mets qui vous seraient servis qu'avec respect et circonspection; et lorsque Dieu lui-même vous invite à sa table, une table où il vous sert son propre Fils, lorsque les puissances angéliques ne se tiennent en sa présence qu'avec une frayeur respectueuse, lorsque les chérubins se voilent la face, et que les séraphins s'écrient avec tremblement: Saint, Saint, Saint, le Seigneur (Apoc. IV, 8), vous, qui le croirait? vous approchez du banquet spirituel avec tumulte et en poussant des clameurs ! Ne savez-vous donc pas que votre âme, dans cette circonstance, doit être calme et paisible! qu'il faut alors une paix profonde, une tranquillité parfaite, et non ce mouvement et ce tumulte qui rendent impure l'âme de celui qui approche de la table sainte. Quelle excuse nous resterait-il, si nous ne pouvions au moins purifier des passions qui nous souillent le moment où nous en approchons? Qu'y a-t-il pour nous de plus essentiel que les mets qu'on nous y sert? qu'est-ce qui nous trouble et nous inquiète? qu'est-ce qui nous presse d'abandonner l'Eglise pour retourner dans le monde? N'excitez pas, je vous supplie, n'excitez pas contre vous-mêmes la colère divine. Le mets qu'on vous sert est le remède efficace de vos blessures, une source inépuisable de richesses, la clef spirituelle qui vous ouvre le royaume des cieux. Ne le prenons donc, ce mets, qu'avec crainte et avec actions de grâces; jetons-nous aux pieds de Dieu en confessant nos fautes, pleurons sur nos péchés, adressons-lui de ferventes prières; et, après avoir purifié nos consciences, approchons-nous tranquillement et avec la modestie convenable, comme devant nous présenter au souverain Roi du ciel. Vénérons les purs et très saints dons que nous recevrons; embrassons-les des yeux, enflammons notre coeur, afin de venir à la table sacrée, non pour y prendre notre jugement et notre condamnation, mais pour y trouver la tempérance de l'âme, la charité, la vertu, la réconciliation avec Dieu, une paix ferme et solide, un moyen de nous sanctifier nous-mêmes et d'édifier nos frères.
St Jean Chrysostome
(source)

mercredi 18 septembre 2013

Avec crainte de Dieu, foi et amour, approchez !

"Que la participation à tes saints Mystères, Seigneur, ne me soit ni jugement, ni condamnation, mais la guérison de mon âme et de mon corps. Amin"

lundi 16 avril 2012

Sur le blog St Materne : Mon peuple, pourquoi éteins-tu la Lumière de la Résurrection ?


"Des milliers de fidèles affluent vers les saintes églises à l'occasion de la célébration de la Résurrection, et attendent avec joie et jubilation de recevoir la sainte Lumière. La Création est illuminée par la Lumière du Ressuscité, Lumière sans déclin, et les anges célèbrent avec les hommes en chantant des hymnes triomphales à la lumineuse Résurrection du Seigneur - "Célébrons la mort de la mort, la destruction de l'Hadès, le début sans fin d'une nouvelle vie." Et alors que tous sont dans la joie (en tout cas la plupart), parmi les participants à la célébration de la Résurrection, comme par une sorte de magie, ils sont saisis par le démon, et ils détournent leur face du Ressuscité, et se précipitent pour quitter la fête à la fois céleste et terrestre, le grand rassemblement du Ciel et de la terre semble pressé de quitter le Seigneur, Qui est à ce moment-là sacrifié sur le terrible Autel et offert à consommer aux fidèles, qui semblent trouver plus important de s'en aller vers d'autres lieux pour jouir de plaisirs exclusivement terrestres et de tables garnies." Métropolite Chrysostome de Patras 
(source traduite de l'anglais par Jean-Mi sur son blog St Materne)

jeudi 22 septembre 2011

Le Seigneur est Celui qui confesse par l'intermédiaire du prêtre.


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"L'homme dépasse la mesure en beaucoup de domaines; il perd alors sa paix intérieure et éprouve le besoin d'aller se plaindre auprès de quelqu'un. Quand on s'est plaint auprès d'un ami, on se sent mieux aussitôt. Il faut donc aller voir un prêtre car celui-ci est investi de la grâce divine pour vous accorder l'aide nécessaire. En réalité, le Seigneur est Celui qui confesse, le Seigneur est Celui qui célèbre la Liturgie. Le Seigneur est Celui qui ordonne tout ; Il célèbre, Il donne la communion ; Il le fait par l'intermédiaire des prêtres ... Or les gens réfléchissent peu à ce sujet."