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- Au jour le jour...
- PROLOGUE : UN PROGRAMME DE VIE ORTHODOXE
- 1. PRIÈRE ORTHODOXE QUOTIDIENNE
- 2. MYSTÈRES ORTHODOXES
- 3. CYCLE LITURGIQUE ORTHODOXE
- 4. PRIÈRE DE JÉSUS
- 5. RALENTIR ET ORDONNER NOTRE VIE
- 6. ÊTRE ATTENTIF
- 7. APPRIVOISER LES PASSIONS
- 8. LES AUTRES ET SOI
- 9. FRATERNITÉ SPIRITUELLE
- EDUCATION ORTHODOXE
- PAROLES de SURVIE
- LES PROPHÈTES dans la vie orthodoxe
Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair
« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ». |
mardi 17 septembre 2024
LES PASSIONS HÉRÉDITAIRES selon St PAÏSSIOS
dimanche 15 septembre 2024
LA NATURE DES DÉSIRS par St Païssios
"Père, est - ce toujours mauvais d'avoir des désirs?`
- Non, le désir du cœur n'est pas mauvais en soi. Seulement quand les choses, même si elles ne sont pas pécheresses, prennent des morceaux de mon cœur affaiblissant mon amour pour le Christ. Ce désir est mauvais parce que l'ennemi coupe mon amour du Christ. Quand je veux une chose précieuse, un livre par exemple, et que cela me prend un morceau de cœur, alors c'est mauvais. Pourquoi un livre prendrait-il une partie de mon cœur? Est-ce que je désirerai avoir le livre ou le Christ? Aucun désir, aussi bon qu'il puisse paraître, n'est meilleur que celui que nous avons pour le Christ et la Toute Sainte. Quand je donne mon cœur à Dieu, serait-il possible que Dieu ne se donne pas entièrement à moi? Dieu demande le cœur de l'homme. Donne-moi ton cœur, mon fils! Si l'homme Lui donne son cœur, alors Dieu lui donnera tout ce qu'il désire, seulement si ce n'est pas nocif pour lui. Ce n'est que lorsque le cœur se donne au Christ qu'il n'est pas gaspillé et ce n'est qu'en Christ que vous trouvez le riche lien de l'amour divin dans cette vie et dans l'au-delà la joie divine."
mercredi 4 septembre 2024
PEUR ET AMOUR par St Porphyrios
vendredi 2 août 2024
"Tout peut devenir un moyen de faire la volonté de Dieu" par St Théophane Le Reclus
« Dieu nous a donné cette vie-ci pour que nous ayons le temps le nous préparer à cette vie-là. Celle-ci est de courte durée, celle-là n'a pas de fin. Mais, si brève que soit cette vic-ci, elle nous permet, dans son déroulement, de faire nos provisions pour toute l’Éternité. Toute bonne action est engrangée là-haut comme un petit dépôt et tous ces petits dépôts forment un gros capital, dont les intérêts vont justement déterminer la fortune du déposant dans l'éternité. Celui qui déposera plus sera plus riche, celui qui déposera moins sera moins riche. Le Seigneur donne à chacun selon ses œuvres.
Voici donc ce qui doit être notre souci constant: envoyer là-bas le plus de dépôts possible. Or, ce souci n'est ni difficile ni pénible, ainsi que le certifie le Seigneur Lui-même, quand Il dit « Mon joug est doux et Mon fardeau léger » (Mt., 11, 30). Je vous ai expliqué cela pour chasser les pensées qui vous troublent. dans le but de dissiper votre peine, celle de penser que vous êtes inutile, que vous serez toute votre vie inutile si vous continuez à vivre ainsi. Toute l'architecture de la vie chrétienne est celle-ci : crois en Dieu, qui est vénéré en la Sainte Trinité, qui nous sauve en Jésus-Christ par la grâce du Saint-Esprit ; puise des forces bienfaisantes dans les sacrements de la Sainte Église, vis selon les préceptes de l'Évangile, fortifie-toi par l'espérance que Dieu (qui voit les petits efforts que nous faisons à notre mesure, notre foi en notre Sauveur et notre obéissance à Lui) ne nous privera pas du ciel. Cela, je l'ajoute à dessein, afin que vous voyiez dans quel esprit il nous faut agir, nous autres chrétiens. Car les uns disent: agis, agis; les autres: crois, crois. Or, il faut l'un et l'autre, allier la foi avec les œuvres, les œuvres avec la foi.
Cependant, l'attention doit être avant tout concentrée sur l'accomplissement des commandements. Nous croyons, oui, mais encore? Mets en pratique les commandements Car la foi sans les œuvres est morte. Et grâces soient rendues à Dieu qui a bien voulu mesurer la valeur de nos œuvres non à leur grandeur et leur largeur, mais à notre disposition intérieure au moment de les accomplir et qui, de plus, nous fournit une quantité d'occasions d'agir selon Sa volonté, de sorte que, si nous sommes attentifs à nous-mêmes, nous pouvons à tout moment faire des œuvres qui Lui sont agréables. Pour cela, point n'est besoin d'aller au-delà des mers, comme le font les progressistes, il suffit de regarder autour de soi, chaque jour et chaque heure: là où tu vois le sceau d'un commandement, exécute-le aussitôt avec la conviction que c'est cette chose-là et pas une autre que Dieu Lui-même te demande de faire.
Efforcez-vous d'assimiler encore plus fort cette pensée. Dès que vous l'aurez assimilée pleinement, la paix commencera à affluer dans votre cœur, née de la conviction que vous œuvrez pour le Seigneur. Cette paix englobe tout. Même lorsqu'on vous mandera de ravauder la chaussette de votre petit frère, et si vous le faites pour obéir au commandement du Seigneur —obéir et aider —, cela vous sera compté comme une œuvre agréable à Dieu. Ainsi de toute démarche, de toute parole, voire de tout geste ou regard : tout peut devenir un moyen de faire la volonté de Dieu et par conséquent d'avancer, pas à pas, vers le but ultime.
Les progressistes embrassent l'humanité tout entière, ou au moins le peuple tout entier. Or, ni l'humanité ni le peuple ne sont une seule personne, pour laquelle on pourrait faire quelque chose tout de suite. L'humanité se compose de personnes: en faisant quelque chose pour l'une, on œuvre pour toutes les autres. Si chacun de nous cessait de ne voir que l'ensemble de l'humanité et faisait ce qu'il peut pour la personne qui est devant lui, tous ensemble nous ferions à chaque instant ce dont ont besoin tous les nécessiteux et, en satisfaisant leurs besoins, nous ferions le bonheur de l'humanité tout entière, laquelle est composée de nécessiteux et de nantis, de faibles et de forts. Mais l'on ne pense qu'au bien de toute l'humanité et, ce que l'on a sous les yeux, on l'ignore. Le résultat, c'est que, incapables de faire une œuvre générale et négligeant de faire l'œuvre particulière, on ne fait rien pour atteindre le but essentiel de la vic.
On m'a raconté à Saint-Pétersbourg l'histoire suivante. Un monsieur très bien, lors d'une réunion de jeunes militants pour le bonheur universel, fait un discours brillant sur l'amour envers l'humanité, envers le peuple. Il suscite l'enthousiasme. Puis il rentre chez lui. Son domestique met du temps à lui ouvrir, puis à lui apporter la lampe; sa pipe n'est pas préparée comme il faut, et il fait froid dans la pièce... Notre philanthrope n'y tient plus, il réprimande son domestique; celui-ci se rebiffe et le maitre le frappe. Tel est notre homme: là, il s'enflamme d'amour pour l'humanité, ici, envers un seul homme, il se comporte indignement. De même, au plus fort du délire progressiste, on vit de belles demoiselles se ruer dans les ateliers de reliure en laissant leurs mères sans un morceau de pain - elles imaginaient qu'elles œuvraient au bonheur futur de l'humanité. Tout le malheur vient de ce que l'on fixe un horizon trop large. Mieux vaut, les yeux humblement baissés, regarder sous nos pieds et bien peser où porter ses pas. C'est la voie la plus sûre."
St Théophane Le Reclus
Lettres de direction spirituelle
Une vie agréable à Dieu
vendredi 14 juin 2024
L'homme ne vit plus en équilibre par P. Arsenie PAPACIOC
"L'équilibre est maintenu par ce sentiment d'éternité qui est en nous. Dieu a créé l'homme libre sans lui fixer de temps, alors comment puis-je parler d'un moment dans l'histoire, dire qu'en telle année il se passera telle chose? Le Sauveur dit une chose, et je me base là-dessus. "Personne ne connaît le jour ni l'heure" (Matthieu 24, 36) - pas même le Fils en tant qu'homme, mais en tant que Dieu, il le sait ! Sachez que c'est une arme de tous les hérétiques : "La fin arrive ! La fin arrive !" pour que les gens les suivent plus rapidement... C'est une arme avec laquelle les hérétiques recrutent les gens très efficacement !
Il n'arrive jamais que quelqu'un meure sans la volonté de Dieu. Dieu prend l'homme à lui lorsque ses chances de salut sont maximales. Seul Dieu peut décider s'il nous laisse encore du temps ou s'il prolonge notre vie, et cela afin que nous soyons le plus longtemps possible avec Lui. Ce n'est qu'après avoir compris cette relation temps-éternité que nous commençons à nous soucier de notre salut. Tel est le but principal, permanent, immuable, inoubliable - le salut. Et nous ne pouvons atteindre le salut que si nous fuyons les habitudes et la routine. Ce n'est qu'ainsi que nous atteindrons le salut. Heureux, mille fois heureux ceux qui, par une petite prise de conscience, se préparent, comme l'Église nous le montre à travers l'enseignement de l'Évangile, pour leur salut. "
P. Arsenie PAPACIOC
jeudi 11 avril 2024
mercredi 8 novembre 2023
AU-DELA DE LA SOUFFRANCE, IL Y A LA LUMIÈRE par le Métropolite Néophytos de Morphou -
lundi 25 septembre 2023
samedi 16 septembre 2023
Ces chrétiens ("orthodoxes") qui se considèrent comme croyants…
Nous le voyons chez ces chrétiens (orthodoxes) qui se considèrent comme croyants, non pas parce qu’ils vivent selon les enseignements du Christ, mais seulement parce qu’ils sont nés de parents chrétiens et ont été baptisés. En réalité, ils ressentent très peu la grandeur des Mystères et connaissent encore moins l’essence de notre foi et la manière dont elle diffère des autres religions. Dans cet état, ils diffèrent très peu des incroyants. Je demande maintenant à chaque chrétien : qui es-tu, pour te tenir ici dans l’Église ? Ce n'est que par votre nom que je peux dire que vous êtes chrétien, cela n'étant indiqué par rien d'autre. Si quelqu’un vous demande qui était le Christ, en qui vous croyez, il apparaîtra que vous ne pouvez rien dire d’intelligible. Ainsi, il est exact de dire que de nos jours la foi des chrétiens a diminué, comme le prophète David l'a également dit : Les vérités ont diminué chez les fils des hommes (Ps. 11 : 1) ; car même s'ils croient aux Mystères de l'Église, leur foi est si confuse, si froide et si faible, qu'on peut dire avec assurance qu'ils les connaissent comme l'aveugle qui voyait les hommes comme des arbres : Je vois les hommes comme des arbres, marchant ( Marc 8 :24).
St Nicodème l'Hagiorite
VIE DE ST JOSEPH L'HÉSYCHASTE
vendredi 7 juillet 2023
Le désespoir fait au diable la plus grande joie
vendredi 23 juin 2023
jeudi 8 juin 2023
Nous pouvons même voler... Seulement si nous le voulons vraiment.
Le Père Andrei Lemeshonok, prêtre du monastère Sainte Elisabeth à Minsk, en Biélorussie, nous donne une belle et édifiante invitation à prendre nos ailes spirituelles et à nous envoler vers le Royaume de Dieu.
mardi 6 juin 2023
La grâce du Saint-Esprit par ST LUC de CRIMÉE
samedi 27 mai 2023
"Car voici, je vous annonce une grande joie" (Luc 2:10)
On ne peut répondre aux problèmes du monde en adoptant à leur égard une attitude soit d'abandon, soit de fuite. Nous ne pouvons répondre aux problèmes du monde qu'en changeant ces problèmes, en les comprenant dans une perspective différente. Ce qu'il faut, c'est un retour de notre part à cette source d'énergie, au sens le plus profond du terme, que possédait l'Église lorsqu'elle conquérait le monde. Ce que l'Église a apporté au monde, ce ne sont pas certaines idées applicables simplement aux besoins humains, mais d'abord la vérité, la justice, la joie du Royaume de Dieu.
La joie du Royaume: cela m'inquiète toujours que, dans les systèmes de théologie dogmatique en plusieurs volumes dont nous avons hérité, presque tous les termes sont expliqués et discutés, sauf le seul mot avec lequel l'Évangile chrétien s'ouvre et se ferme. "Car voici, je vous annonce une grande joie" (Luc 2:10) - c'est ainsi que commence l'Evangile, avec le message des anges. "Et ils l'adorèrent et retournèrent à Jérusalem avec une grande joie" (Luc 24:52)- donc l'Evangile se termine. Il n'existe en fait aucune définition théologique de la joie. Car nous ne pouvons pas définir ce sentiment de joie que personne ne peut nous enlever, et à ce stade toutes les définitions sont muettes. Mais ce n'est que si cette expérience de la joie du Royaume dans toute sa plénitude est à nouveau placée au centre de la théologie qu'il devient possible pour la théologie de traiter à nouveau de la création dans ses véritables dimensions cosmiques, de la réalité historique de la lutte entre le Royaume de Dieu et le royaume du prince de ce monde, et enfin avec la rédemption comme la plénitude, la victoire et la présence de Dieu, qui devient tout en toutes choses.
Ce qu'il faut, ce n'est pas plus de piété liturgique. Au contraire, l'un des plus grands ennemis de la liturgie est la piété liturgique. La liturgie ne doit pas être traitée comme une expérience esthétique ou un exercice thérapeutique. Sa fonction unique est de nous révéler le Royaume de Dieu. C'est ce que nous commémorons éternellement. Le souvenir, cette anamnèse du Royaume, est la source de tout le reste dans l'Église. C'est cela que la théologie s'efforce d'apporter au monde. Et cela vient même dans un monde "post-chrétien" comme un don de guérison, de rédemption et de joie.
Un extrait de la conférence du père Alexander Schmemann
"Liturgie et eschatologie",
prononcée à Oxford le 25 mai 1982.
lundi 20 février 2023
DIMANCHE DU JUGEMENT DERNIER
Kondakion (Ton 1)
Lorsque Tu viendras, Dieu, dans la gloire sur la terre et que tremblera l'univers
un fleuve de feu emportera tout devant le Trône
les livres seront ouverts et les secrets seront révélés
Alors délivre moi du feu qui ne s'éteint pas .
et donne moi d'être à ta droite, très juste Juge.
Ikos
Sous les reproches de ma conscience je tremble et je crains, me rappelant ton terrible tribunal et le jour du Jugement,
Seigneur très bon, quand Tu viendras siéger sur ton Trône et nous sonder. Alors nul ne pourra nier ses fautes.
La vérité dénoncera et la peur étreindra. Alors grondera le grand feu de l'enfer et les pécheurs frémiront.
Aie pitié de moi avant la fin, pardonne-moi, très juste Juge.
Évangile du Jugement dernier – Triode : Matthieu 25, 31-46
Homélie de P. Marc-Antoine de Beauregard
SOURCE
Le monde a une fin
Enfin, nous savons qu’il y a un terme à tout, un terme béni, un terme juste et bon ! L’image que nous donne du Seigneur l’évangile de ce jour nous montre ce qu’est la justice divine : elle ne punit pas ; elle tire seulement les conséquences objectives des actes. Le monde n’est pas à jamais livré à la folie des tyrans et des faussaires de l’Histoire, à la cruauté des intoxiqués du pouvoir politique ou religieux. La méchanceté des méchants et la cruauté des cruels a un terme.
« Ce que vous avez fait à Untel, c’est à moi que vous l’avez fait », dira le Seigneur à ceux qui aujourd’hui jouent avec la vie et la liberté des autres. Le Dieu Amour est meurtri dans ceux qu’on extermine, qu’on torture et que l’on assassine. Dieu s’est fait homme et s’est fait chair. Désormais, ce qu’on fait à l’homme, c’est à Dieu qu’on le fait. Dans l’homme il y a Dieu. Du haut de la sainte et vivifiante Croix, le Crucifié parle à ceux et celles qui le supplicient. Il s’interpose entre l’homme et l’homme. Le dernier Jour ne sera pas celui d’une référence à la Loi. Ce sera celui d’une référence à la Personne divine. Le Verbe et Messie pourrait facilement rappeler les dix commandements qu’Il a lui-même donnés à son peuple et, par lui, à l’humanité entière, par l’intermédiaire de Moïse. Il pourrait rappeler qu’Il a dit « ne tue pas ! ». L’interdit du meurtre est connu de toute la civilisation biblique.
Le sens de l’Histoire
Mais le Seigneur ne s’y rapporte pas. Il se présente lui-même en Personne : « c’est à moi que vous l’avez fait ! » Le Verbe fait chair est le Seigneur de l’Histoire qu’Il gère en tant que Souverain de tous les mondes. Il révèle également qu’Il est en Personne la référence de toute valeur et le terme de tout. Il est le sens personnel de l’Histoire ; Il est surtout personnellement présent dans l’Histoire. Et Il prend tous les coups qu’on adresse à l’homme. On entend souvent poser la question, que posait déjà le prophète David : « où est-Il ton dieu ? » C’est qu’on oublie que le Seigneur « s’est rendu présent à son monde pour le sauver », comme dit la prière d’entrée dans l’église. Il est « au milieu de nous », ou « parmi nous », rappelle chaque célébration de la divine Liturgie.
La Présence
Le monde n’est pas celui d’un dieu absent, d’un dieu démissionnaire, une espèce de Pilate qui s’en lave les mains. L’Ascension du Verbe et Dieu Homme à la droite du Père n’est pas un absentéisme divin, une abdication et une indifférence aux hommes de celui qui a accompli auprès d’eux sa mission. Non ! Il le dit Lui-même : « Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps » (Matt 25). Dans tous les temps et dans tous les lieux, ce qu’on fait à l’homme c’est à lui qu’on le fait, ce qu’oublièrent ceux qui, il y a un an, le jour même où on lit cet évangile, annonçaient qu’ils allaient envahir leur voisin chrétien…
(a.p. Marc-Antoine – Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 19.02.23)