La confession des péchés se fait devant la croix et l'Évangile sur l'analoï. La croix et l'Evangile symbolisent la présence invisible de Dieu Lui-même, et c'est au Seigneur que le pénitent se confesse réellement. Le prêtre est seulement un témoin à ce sacrement.
Voyant un repentir sincère de la personne, le prêtre met son epitracheleion sur la tête baissée du pénitent et lit la prière d'absolution, lui pardonnant ses péchés au nom de Jésus-Christ Lui-même, et il fait le signe de la croix sur lui. Ayant embrassé la croix et l'Evangile, la personne qui vient de confesser ses péchés reçoit la bénédiction du prêtre pour recevoir les Saints Mystères. (source)
L' " Epitimia "(επιτίμια) ou pénitence doit être comprise comme un remède selon les canons de l'Église , le prêtre en tant que médecin spirituel doit l'appliquer dans certains cas afin de traiter les maladies morales de ses enfants spirituels. Par exemple, il peut imposer un jeûne au-delà ce que les autres font, des prières supplémentaires de repentir, une certaine quantité de prosternations, des œuvres de charité, la lecture de l'Écriture Sainte et d'autres exercices justes.
L'epitimie imposéev parfois par le prêtre - confesseur n'est pas une punition, mais représente une action de correction ou de guérison pédagogique. Le but est d'approfondir la contrition et de soutenir la volonté de correction. L'apôtre Paul dit , « Car la tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret, mais la tristesse du monde opère la mort. » (2 Corinthiens 7:10 ) .
L'un des canons du sixième Concile œcuménique déclare : «le pouvoir de lier et de délier est reçu de Dieu, le prêtre doit évaluer la nature du péché et favoriser la repentance, et donc utiliser les moyens appropriés de guérison. Mais s'il applique des moyens non appropriés, le salut ne sera pas disponible pour le pécheur car tous les péchés ne sont pas semblables, mais différents et spécifiques, et représentent de nombreux aspects des dommages causés par lesquels le mal se développe et se propage davantage, et doivent être arrêtés par le pouvoir de guérison. "
Dans l'Église ancienne la confession s'accomplissait quelque peu différemment de la pratique contemporaine russe. A cette époque, les chrétiens avaient la communion tous les dimanches, ou en tout cas souvent, de sorte que la confession n'était pas nécessaire à chaque fois. Les chrétiens venaient se confesser, quand ils en avaient ressentaient le besoin car ils avaient commis un péché grave et si leur comportement était une occasion de chute pour les autres chrétiens. Habituellement, la confession des péchés était faite à voix haute devant le prêtre et l'assemblée.
A l'heure actuelle dans l'Église orthodoxe grecque , la confession n'est pas faite avant chaque communion et est séparée de la liturgie. La confession est entendue par le prêtre dans un endroit spécifiquement désigné à cet effet. Plus près de nous, en Russie, Saint Jean de Cronstadt, n'avait pas l'occasion d'entendre des confessions individuelles, car des confessions publiques avaient souvent lieu, auxquelles des milliers de personnes participaient. Au cours de ce sacrement beaucoup confessaient leurs péchés à haute voix et se repentaient devant toute l'assemblée. Ces aveux publics avaient un effet très bénéfique sur ceux qui y participaient.
Quelle que soit la forme extérieure de la confession effectuée, il est nécessaire de se rappeler que c'est un grand Mystère qui nécessite de notre part une attitude sérieuse et respectueuse. Son but est de parvenir à la guérison véritable de l'âme. C'est la raison pour laquelle une confession rapide juste avant la présentation du calice n'est pas la bonne attitude envers ce sacrement. Il est impératif de se présenter à la confession à l'avance, et il faut se repentir avec un chagrin sincère et la foi en la puissance de la grâce de Dieu qui guérit. (version en français de la source par Maxime le minime)
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