"Oui, il faut que nous soyons bien conscients de ce que le but de la vie humaine, c'est d'arriver à être tellement vidés de nous-mêmes, que le don de l'Esprit-Saint puisse se manifester en nous, sous cette forme d'une joie, d'une disponibilité intérieure, qui nous rende prêts à nous confier totalement, filialement, à notre Père céleste, à nous confier à sa providence divine, et en même temps nous incite à nous donner spontanément, joyeusement, à notre prochain, à le servir, à l'accepter comme il est, à l'aimer quels que soient ses défauts, ou quels que soient même les torts qu'il ait pu nous causer."
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- Au jour le jour...
- PROLOGUE : UN PROGRAMME DE VIE ORTHODOXE
- 1. PRIÈRE ORTHODOXE QUOTIDIENNE
- 2. MYSTÈRES ORTHODOXES
- 3. CYCLE LITURGIQUE ORTHODOXE
- 4. PRIÈRE DE JÉSUS
- 5. RALENTIR ET ORDONNER NOTRE VIE
- 6. ÊTRE ATTENTIF
- 7. APPRIVOISER LES PASSIONS
- 8. LES AUTRES ET SOI
- 9. FRATERNITÉ SPIRITUELLE
- EDUCATION ORTHODOXE
- PAROLES de SURVIE
- LES PROPHÈTES dans la vie orthodoxe
Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair
« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ». |
samedi 14 juillet 2012
mercredi 11 juillet 2012
Une cloison étanche entre notre existence terrestre et notre vie en Christ ?
"L'homme preneur d'absolu, ρrécοnstruit pour les épousailles divines et pour vouloir infiniment l'infini, est inévitablement condamné à ne pouvoir se satisfaire d'une finitude qu'il commet la lourde erreur de vouloir infiniment. Et cette finitude tantôt prend la forme de l'érôs, tantôt celle de l'art, de l'actiνité professionnelle, de la science et de la technique, tantôt notre finitude s'offre á nous dans l'ordre de la vie politique, du pouvoir, de l'ambition Rien de ce que nous expérimentons de bien et de vrai dans la société pluraliste et éclatée ne saurait être renié, mais aussi rien de tout cela ne saurait combler ni stabiliser nos coeurs tyrannisés par le désir irrassasiable de l'Infini et la soif inextinguible de l'Absolu. Vouloir mettre une cloison étanche entre notre existence humaine, terrestre, socio-historique, et notre vie en Christ toute tendue vers l'acquisition du saint Esprit, c'est méconnaître complètement le fait qu'il incombe aux chrétiens d'influer du dedans, et comme en secret, de communiquer au monde la seule sève qui lui permettre de vivre d'une vie véritable et non point à petit feu, décolorée et morte." P. André Borrely
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mardi 3 juillet 2012
Avoir l’assurance qu’on fait le bien...
"Autre chose en effet est d’être tombé dans une foule de fautes et de désespérer de son propre salut, autre chose de pratiquer le mal comme si c’était le bien et d’avoir l’assurance qu’on fait le bien. Dans le premier cas en effet, vient-on à être instruit de la pénitence et de l’amour de Dieu pour les hommes, à apprendre qu’il n’est pas multitude de péchés que n’efface la pénitence, que « là où a abondé le péché, a surabondé la grâce», et qu’« il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent », (alors) peut-être un jour se reprendra-t-on et, touché de componction, aura-ton le désir de voir sa conscience délivrée de ces fautes sans nombre et soulagée de cet insupportable fardeau, peut-être se relèvera-t-on et comptant pour rien tout le reste, je parle des choses de cette vie, entrera-t-on avec ferveur dans la voie du repentir. Mais dans le second cas où il est plus difficile de se redresser, on renonce entièrement à se soigner par de tesl remèdes : comment en effet accepterait-il seulement d’être soigné, celui qui ne se laisse pas convaincre qu’il gît malade ou blessé? Impossible !" St Syméon Le Nouveau Théologien
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Quand l'homme regarde la création avec le regard de Dieu
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Quand l'homme regarde la création avec le regard de Dieu, il ne voit que beauté partout où se pose son regard.
Les "artistes" depuis Marcel Duchamp se sont attachés pour ne pas dire acharnés à nous montrer que c'est le regard qui est créateur avant tout et que l'objet regardé n'est d'aucune importance puisque c'est la subjectivité du regard de l'artiste qui compte avant tout... Cela ne semble pas très éloigné de mon commentaire de la photo montrée ci-dessus mais il n'empêche : je veux bien qu'on soit capable de constater l'aspect esthétique d'un objet tout à fait prosaïque, bêtement utilitaire, voire vulgairement spécialisé dans le moins nobles des besoins humains à savoir l'élimination de l'urine recueillie dans une cuvette en céramique mais l'urinoir en question restera toujours et à jamais un objet utilitaire malodorant et peu ragoûtant destiné à être placé dans des WC publics... la "contemplation" s’arrêtera là même si on le place dans un musée renommé pour la valeur de ses œuvres exposées après l'avoir baptisé "Fontaine"
En sera-t-il de même pour une œuvre photographique ou picturale qui saisit un instant de la création selon un angle jamais choisi jusque là ? On peut en douter. Une photo comme celle-ci nous émerveille non seulement sur la création mais sur la capacité créatrice de l'homme fait à l'image de Dieu et, excusez du peu, ce n'est pas la même perspective... bien heureusement.
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