[…] Nous devons nous souvenir de la difficulté de son exploit ascétique![celui de St Jean de Kronstadt] Nos grands saints, Saint Serge, Saint Seraphim, et les autres s’éloignèrent du bruit et de l’agitation de ce monde, mais toute la vie, tout l’apostolat du Père Jean se déroula dans le monde, au milieu des masses populaires.
Et il nous indiqua lui-même la clé, le secret de son chemin. Ayant commencé celui-ci par son humble service de prêtre ordinaire à la Cathédrale Saint André de Kronstadt, il dirigea toutes ses forces et toute son attention vers ce que l’on appelle «l’homme intérieur». Il a raconté par la suite qu’il avait fermement décidé, dès le premier jour de son sacerdoce, de s’observer lui-même, de se plonger sans cesse en lui-même, de se contrôler sans relâche. Se livrant à cette inspection permanente, il s’efforçait de couper net tout mouvement pécheur, toute impulsion vers le péché, dès qu’il les décelait en son cœur. […] dès qu’il remarquait en lui les mouvements du péché, car il y en avait en lui aussi, il était un homme, comme nous, il les arrêtait et engageait une lutte très dure avec l’ennemi, le tentateur.[…] (extrait de la source)