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- Au jour le jour...
- PROLOGUE : UN PROGRAMME DE VIE ORTHODOXE
- 1. PRIÈRE ORTHODOXE QUOTIDIENNE
- 2. MYSTÈRES ORTHODOXES
- 3. CYCLE LITURGIQUE ORTHODOXE
- 4. PRIÈRE DE JÉSUS
- 5. RALENTIR ET ORDONNER NOTRE VIE
- 6. ÊTRE ATTENTIF
- 7. APPRIVOISER LES PASSIONS
- 8. LES AUTRES ET SOI
- 9. FRATERNITÉ SPIRITUELLE
- EDUCATION ORTHODOXE
- PAROLES de SURVIE
- LES PROPHÈTES dans la vie orthodoxe
Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair
« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ». |
dimanche 17 septembre 2017
lundi 28 août 2017
Dormition de la Toute Sainte
Dans l’enfantement, Tu as gardé la virginité; dans Ta dormition, Tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. Tu as été transférée à la Vie, étant Mère de la Vie, et par Tes prières, Tu délivres nos âmes de la mort.
Въ poждествѣ́ дѣ́вство сохрани́лаecи́, во ycпе́нiи мípa не ocта́вила ecи́ Богоро́дице, преста́вилася ecи́ къживоту́, Máти cýщи животá, имоли́твами Tвои́ми избавля́еши отъсме́рти дýши на́ша.
Εν τη γεννήσει την παρθενίαν εφύλαξας, εν τη κοιμήσει τον κόσμον ου κατέλιπες Θεοτόκε μετέστης προς την ζωήν, Μήτηρ υπάρχουσα της ζωής και ταις πρεσβείαις ταις σαις λυτρουμένη, εκ θανάτου τας ψυχάς ημών.
Въ poждествѣ́ дѣ́вство сохрани́лаecи́, во ycпе́нiи мípa не ocта́вила ecи́ Богоро́дице, преста́вилася ecи́ къживоту́, Máти cýщи животá, имоли́твами Tвои́ми избавля́еши отъсме́рти дýши на́ша.
Εν τη γεννήσει την παρθενίαν εφύλαξας, εν τη κοιμήσει τον κόσμον ου κατέλιπες Θεοτόκε μετέστης προς την ζωήν, Μήτηρ υπάρχουσα της ζωής και ταις πρεσβείαις ταις σαις λυτρουμένη, εκ θανάτου τας ψυχάς ημών.
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Dormition de la Toute Sainte
lundi 27 mars 2017
Père Sergei Smirnov dans une des églises rurales dans la région de Voronezh. Ses fils viennent courir au son des cloches de l'église. En tant qu'étudiant et étudiant en économie, le père Sergei visitait souvent des monastères avec son père. Ces voyages, plus le contact qu'il avait avec les moines, ont influencé la décision de Sergei d'entrer au Séminaire orthodoxe de Voronezh. Il est actuellement membre du clergé du diocèse de Voronezh.
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Voronezh
dimanche 15 mai 2016
“La confession. Actes de l’université d’été 2015″ de la Métropole orthodoxe roumaine d’Europe occidentale et méridionale
“La confession. Actes de l’université d’été 2015″
Métropole orthodoxe roumaine d’Europe occidentale et méridionale, La confession. Actes de l’université d’été 2015, Éditions Apostolia, Limours, 2016.
Ce volume contient les actes de l’université d’été tenue en 2015 à l’intention du clergé de la Métropole roumaine. Les exposés, faits, à l’exception d’un seul, par des clercs ou des moines et moniales appartenant au patriarcat de Roumanie, comportent quatre études bibliques, canoniques et patristiques, et par ailleurs des réflexions pastorales, le plus souvent propres au contexte spécifique de l’Église roumaine, sur la nature de la confession, son rapport avec la paternité spirituelle, son rapport avec la psychothérapie, son aspect thérapeutique ou son lien avec la communion en relation avec le problème de la fréquence de celle-ci.
Sommaire :
— Introduction, par le métropolite Joseph
— La paternité spirituelle, par l’évêque Silouane
— Expérience du renouveau de la confession dans une paroisse urbaine, par le père Ciprian Negreanu
— Le repentir chez saint Jean Climaque et saint Jean Cassien, par l’archiprêtre Marc-Antoine Costa de Beauregard
— Confession et psychothérapie – la guérison de l’âme et du corps, par la moniale Siluana Vlad
— Comment sensibiliser les jeunes à la confession, par la moniale Sofronia
— La confession en Roumanie – Historique et situation actuelle, par l’archimandrite Nichifor Horia
— Le ministère de la paternité spirituelle selon l’archimandrite Sophrony, par le hiéromoine Melchisedec
— Une perspective canonique sur la confession, par le père Patriciu Vlaic
— Le sacrement de la confession selon la Sainte Ecriture, par le père Vasile Mihoc
— Dimension psychosomatique de la confession, par le père Jean Boboc
— La dimension thérapeutique de la corifession, par le père Philippe Dautais
— Contrition, repentir et confession, selon l’enseignement de saint Jean Chrysostome, par le père Gérard Reynaud
— Conclusion, par le métropolite Joseph
— En guise de postface: Quand l’amour répond à l’amour, par le métropolite Joseph
Libellés :
confession
mardi 15 mars 2016
lundi 7 mars 2016
L'illusion de pouvoir changer sans l'aide de Dieu par Mère SILOUANA VLAD
D’un autre côté, nous devons assumer cette responsabilité de ce travail en synergie avec Dieu.
EXTRAIT de
Ma première véritable rencontre avec le Christ .. au coeur de mon enfer de aux éditions Apostolia. de Mère Silouana (Vlad) du Monastère de Saint-Silouane-l'Athonite à Iassy
"Quand quelqu’un est sur le point de mourir,
on ne peut pas dire qu’il assume la responsabilité qu’on lui mette un masque dbxygène sur le
visage. Non, il respire tout simplement. Donc,
quand nous comprenons notre faiblesse, quand
nous nous rendons compte combien nous sommes formatés à être impuissants, nous allons pouvoir dire : << Viens, Seigneur ! >> C’est là où on doit
arriver, on doit prendre conscience de sa propre
faiblesse. Et on n’aura pas besoin qu’on nous ap-prenne à prier car en arrivant "chez soi” on va le
faire tout naturellement.
Mes talents, ce sont aussi tous ces défauts, cet
héritage, cette levure du calice de la vie qui est
arrivé à moi ; le calice avec la lie (Ps 75,8) de mes péchés, du péché intérieur hérité de mes parents
comme impuissance de la nature humaine, ainsi
que le péché qui vient de l'extérieur, par l’apprentissage des mauvaises habitudes. On doit
donner à Dieu cette lie afin qu’Il la transforme
en vin pur. Mais cela signifie que je dois moi aussi boire avec Lui, jusqu’à la lie, le calice de ma vie.
La pression qui vient autant de l’intérieur, que de l’extérieur, a fait que mon sang, ma vie, sont
chargés de misère, et lorsque je dis << Mon Dieu,
je ne peux rien faire >>, le simple fait de vivre cette
conviction est déjà une prière, c’est le début de
la prière. C’est la descente dans l’enfer qui est en
moi, la prise de conscience de mon impuissance
et de la souffrance que me donne l'illusion que je
pourrais faire quelque chose sans Dieu, ou bien
que je pourrais faire quelque chose par moi-même : << Mon Dieu, attends un peu, je vais d'abord
arrêter de fumer et après je viendrai à l’Église. »
C’est l’illusion de l'ego qui nous y plonge car il
ne veut pas renoncer aux plaisirs qu’il substitue
à notre soif de joie."
Ma première véritable rencontre avec le Christ .. au coeur de mon enfer de aux éditions Apostolia. de Mère Silouana (Vlad) du Monastère de Saint-Silouane-l'Athonite à Iassy
Libellés :
Mère Silouana (Vlad)
dimanche 6 mars 2016
Règle d’attention pour celui qui vit dans le monde
Saint Ignace (Briantchaninov) (1807-1867) |
Écrit pour le laïc pieux ayant le désir de mener dans le monde une vie attentive.
L’âme de tous les exercices spirituels est l’attention. Sans l’attention, ces exercices sont stériles et morts. Celui qui désire être sauvé doit se mettre dans une attitude qui lui permette de garder l’attention vers soi non seulement dans la solitude mais également dans la distraction provoquée parfois par les circonstances. Que le poids de la crainte de Dieu surpasse toutes les autres impressions dans son âme : alors il lui sera facile de garder l’attention à soi que ce soit dans la solitude de sa chambre comme au milieu du bruit du monde.
La prise de nourriture mesurée, la diminution de l’échauffement du sang contribuent beaucoup à l’attention à soi ; tandis que l’échauffement du sang – qui provient d’une alimentation excessive et de mouvements exagérés, de l’inflammation de la colère, de l’ivresse de la vanité et d’autres causes encore - engendre une quantité de pensées et de rêveries, autrement dit, la dispersion. Les saints pères prescrivent à celui qui veut pratiquer l’attention de commencer par une tempérance mesurée, égale et constante dans l’alimentation.
Au réveil – à l’image du réveil de la mort, qui attend toute personne – dirige tes pensées vers Dieu, apporte Lui en sacrifice tes pensées naissantes…
Libellés :
attention,
Grand Carême,
Saint Ignace Briantchaninov,
vigilance
lundi 29 février 2016
Comme la lune croît et décroît, le pécheur… par St Jean de Karpathos
parfois il fait ce qui est juste, parfois il pèche, puis par le repentir il revient à une vie sainte. L'intelligence de celui qui pèche n'est pas détruite (comme certains le pensent), tout comme la taille physique de la lune ne diminue pas, mais seulement sa lumière. Par le repentir un homme retrouve sa véritable splendeur, juste comme la lune après la période de déclin se revêt une fois de plus de sa pleine lumière. Si un homme croit en Christ, «quand il serait mort, il vivra» (Jean 11:25); il saura que « Moi, le Seigneur, je l’ai dit, et je le ferai » (Ézékiel,17: 24).
St Jean de Karpathos
Libellés :
péché,
repentir,
St Jean de Karpathos
dimanche 28 février 2016
samedi 16 janvier 2016
Les passions inguérissables ? "non pas faute de pouvoir, mais faute de vouloir" par St Jean Chrysostome
"Comme il y a des blessures incurables qui ne cèdent ni aux remèdes énergiques ni à ceux qui ont pour effet d'adoucir; de même quand une âme est une fois devenue captive du démon, qu'elle s'est livrée à quelque péché et qu'elle ne veut plus même comprendre son intérêt, alors on a beau lui prodiguer les instructions et les conseils, c'est peine perdue, et elle ne retire pas plus d'utilité de l'exhortation que si le sens de l'ouïe était mort en elle, ce qui arrive non pas faute de pouvoir, mais faute de vouloir. C'est en quoi les vices de la volonté diffèrent des infirmités du corps. Car pour ce qui est du corps les affections qui viennent de la nature sont la plupart du temps inguérissables; il en est tout autrement de la volonté libre. Si mauvais que l'on soit, on peut, si l'on veut, changer et devenir bon, et l'on peut également, quoique bon, glisser au mal si l'on se néglige."
S JEAN CHRYSOSTOME
(Homélie XIX sur la Genèse)
Libellés :
libre arbitre,
st Jean Chrysostome
mardi 1 décembre 2015
Pas de "guerre juste" mais…
« Le combat contre le mal requiert un grand discernement, car comment s’y opposer sans commettre soi-même des actes répréhensibles dont chaque conflit armé offre une large palette? Comment faire usage de la force sans céder à la violence? Tâche redoutable que celle du soldat chrétien! Dans sa position d’intermédiaire entre l’agresseur et l’agressé, il lui revient d’agir avec droiture, prêt à défendre l’innocent, mais sans anéantir ou blesser physiquement et psychiquement l’adversaire par pure vengeance ou plaisir. Cet immense contrôle de soi revêt une dimension ascétique indéniable. Le courage manifesté dans la retenue ou dans un type d’action mesuré entraîne souvent reproches et critiques de la part des partisans de la violence aveugle et donc coupable, dans la répression des ennemis.
La guerre étant par nature un mal, le terme de guerre juste devient par conséquent abusif et utopique. Toute guerre entraîne en effet dans son sillage de multiples drames personnels et collectifs. Mais de même que Moïse autorise la répudiation d’une épouse dans l’Ancien Testament, ce qui faire dire à Jésus que cette concession répond à la “dureté de cœur” (Mt 19, 8) des hommes, ainsi la guerre est acceptée en raison de la situation particulière du monde, où l’on ne peut laisser certains groupes ou nations agir impunément lorsque des hommes et des femmes sont cruellement opprimés. »
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amour des frères,
ascèse,
défense du peuple chrétien,
guerre,
paix,
sacrifice
vendredi 27 novembre 2015
Manger Vegan ? Les orthodoxes ont déjà tout compris depuis longtemps avec leurs nombreux jeûnes
LE CARÊME DE LA NATIVITÉ
(source)
Manger trop de viande fait souffrir les animaux (de batterie), la planète (trop de co2) et les humains (trop de cancers). Mais, alors, on fait comment pour manger végétarien ? Conseils aux petits oignons de notre collaboratrice Estérelle Payany.
ELLE. Doit-on tous devenir végétariens ?
Estérelle Payany. Il faut cesser de viser la perfection, consommer de la viande seulement de temps en temps, c’est déjà un bon pas ! Sept personnes qui mangent veggie un jour par semaine auront autant d’impact qu’un végétarien pendant sept jours. C’est surtout l’occasion de repenser son alimentation et de l’enrichir de nouveaux ingrédients.
ELLE. Sans viande, quid des sacro-saintes protéines ?
E.P. On surestime largement nos besoins en protéines. Une femme de 60 kg devrait en consommer un peu moins de 50 g par jour (0,8 g par kilo de poids corporel). Les protéines végétales sont bien plus variées : on les trouve dans les légumineuses (pois chiches, lentilles, soja…), les céréales et grains assimilés (blé complet, sarrasin, quinoa), les oléagineux (amandes, sésame…). L’idéal est de les combiner pour bénéficier d’un bon apport nutritif. On peut, par exemple, enrichir du riz sauté aux légumes avec des noix de cajou et le saupoudrer d’algues en paillettes, arroser sa salade de lentilles de jus de citron ou terminer le repas par un fruit pour bien assimiler le fer des légumes.
ELLE. Que pensez-vous des succédanés de viande, comme les faux biftecks reconstitués à partir de soja ?
E.P. Ces « fausses viandes » à base de tempeh, de tofu ou de seitan peuvent être troublantes. Elles permettent de ne pas changer la façon de penser son assiette – viande au centre, garniture à côté – et sont socialement faciles à accepter. Mais ce sont des produits industriels et je préfère de loin le fait-maison, et l’idée de bâtir de nouvelles sensations culinaires !
ELLE. Comment réenchanter un repas sans viande, alors ?
E.P. L’assaisonnement, c’est la clé ! Avec le miso et le parmesan, par exemple, qui contiennent le même type d’acides aminés que les protéines animales. Le citron confit, la sauce soja, les épices, le piment, les herbes fraîches, les huiles goûteuses (sésame grillé par exemple) donnent du peps aux préparations. Le gomasio (sel de sésame) permet de saler avec plus de modération, et la levure de bière apporte des vitamines B plus un petit goût fromagé étonnant…
ELLE. Un repas un peu festif sans viande, ça ressemblerait à quoi ?
E.P. Falafels libanais, dhal (plat de lentilles indien) avec du riz, pasta alla genovese (linguine, haricots verts et pommes de terre au pesto), curry de chou-fleur et pois chiches à la noix de coco, lentilles au boulgour couronnées d’oignons frits et de yaourt à la grecque… Le tout avec un grand plat de légumes racines rôtis au four, avec plein d’herbes, des amandes toastées et des grains de grenade non seulement pour les vitamines mais surtout pour le goût et la couleur…
« Encyclopédie de la cuisine végétarienne », d’Estérelle Payany, photos de Nathalie Carnet (éd. Flammarion).
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jeûne,
vegan,
végétarisme
vendredi 6 novembre 2015
lundi 26 octobre 2015
Comment faut-il éduquer les enfants par Jean-Claude Larchet
Comment faut-il éduquer les enfants pour les aider à faire face spirituellement à l`avenir?
Il faut avant tout les munir de repères dans un monde sans repères, d’une boussole intérieure qui leur indique la bonne direction dans un monde déboussolé.
Il faut les éduquer dans la foi, les valeurs et l’éthique chrétiennes, de manière à ce qu’elles s’ancrent profondément en eux et leur deviennent en quelque sorte connaturelles. Il faut leur apprendre à comprendre le monde, à discerner en toutes circonstances le bien et le mal, à affronter les difficultés et à trouver des solutions aux problèmes en référence aux valeurs chrétiennes. J’ai envie de citer ici les paroles de saint Paul (Eph 6, 17): « C’est pour cela qu’il vous faut endosser l’armure de Dieu, afin qu’au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir tout mis en œuvre, rester fermes. Tenez-vous donc debout, avec la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse, et pour chaussures le zèle à propager l’Évangile de la paix ; ayez toujours en main le bouclier de la Foi, grâce auquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Mauvais ; enfin recevez le casque du Salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu. » Celui qui dispose de toute cette panoplie est capable d’affronter victorieusement n’importe quelle situation.
Il est important que, dans un milieu indifférent ou hostile à la religion, face aux jugement négatifs, aux critiques ou aux moqueries, les enfants et les jeunes orthodoxes soient fiers de leur identité, aient conscience que leur foi est une richesse immense, qu’elle ne les diminue pas mais leur donne « un plus » par rapport à ceux qui en sont dépourvus. Les parents et l’Église ont un rôle important pour leur donner une telle fierté, qui n’a rien à voir avec de l’orgueil, car en étant chrétiens c’est du Christ que nous sommes fiers, de Sa victoire sur le monde, et non de nous-mêmes : « Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage! J’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33).
(extrait de l'interview de Jean-Claude Larchet parue sur le site orthodoxe russe Foma et traduite sur le blog Orthodoxologie de Claude )
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Jean-Claude Larchet
vendredi 23 octobre 2015
Moyens humains et aide de Dieu par St Ambroise d'Optina
"Le Seigneur commence à révéler sa puissance quand une personne voit que tous les moyens humains pour venir en aide à la personne dans le besoin sont faibles" St Ambroise d'Optina
Libellés :
aide de Dieu,
St Ambroise d'Optina
mardi 8 septembre 2015
Je te bénirai chaque jour, ô mon Dieu
DISCOURS SUR LE PSAUME 144 par le Bienheureux Augustin d'Hippone
Loue le Seigneur ton Dieu, et bénis le chaque jour, et quand chacun de tes jours sera écoulé, quand sera venu le jour sans fin, passe de la louange à la louange, comme on va de vertus en vertus 1(Ps. LXXXIII, 8.) « Chaque jour », dit-il, « je te bénirai »; il n’y aura pas un jour que je ne te bénisse. Louer Dieu dans vos jours de félicité n’a rien de bien admirable. Mais qu’il arrive des jours tristes, comme c’est l’ordinaire dans les vicissitudes humaines, dans ces scandales sans nombre, dans ces épreuves si multipliées, qu’il arrive quelque chose de fâcheux, cesseras-tu de bénir Dieu? Cesseras-tu de bénir ton Créateur ? Si tu cesses, tu ne saurais dire sans mensonge: « Je te bénirai chaque jour, ô mon Dieu ». Si tu ne dois point cesser, quelque chagrin qui puisse t’arriver, tu trouveras alors ton bonheur en Dieu. Car au plus fort de ton malheur, tu pourrais être heureux; quel que soit en effet le malheur qui t’afflige, il se trouvera aussi un bien qui te réjouira. Or, quel plus grand bien que ton Dieu dont il est dit: « Nul n’est bon que Dieu seul »(Luc, XVIII, 19.). Vois, en effet, et comprends à propos de ce bien suprême, combien on peut le louer sûrement, combien il est stable. Qu’il t’arrive en effet quelque bien qui te réjouisse, cela dure un jour, mais le lendemain ce bien qui faisait ta joie est passé. Je suis heureux, dis-tu, voilà une bonne journée; tu as réalisé quelque profit, tu as été invité ou tu as assisté à quelque festin qui a duré longtemps : un long festin fait ton bonheur, et un autre te plaint de n’en pas rougir. Mais enfin, quel que puisse être ce bien qui fait ta joie, c’est un bien qui passe. Si, au contraire, tu mets en Dieu ta joie, tu entendras l’Ecriture qui te dit « Que Dieu soit tes délices» (Ps. XXXIV).Ta joie sera d’autant plus solide que celui qui fait ta joie est immuable. Mets ta joie dans l’argent, tu crains le voleur; mais que Dieu soit ton bonheur, qu’as-tu à craindre? Que Dieu ne te soit enlevé? Nul ne saurait te l’enlever, si tu ne l’abandonnes le premier. Dieu, en effet, n’est point comme cette lumière qui luit dans le ciel. Nous n’en approchons pas quand nous voulons, parce qu’elle ne luit point partout. Notre infirmité nous fait quelquefois goûter un certain plaisir à être en pleine lumière; tandis que maintenant, pendant l’été, vous nous voyez chercher quelque place où il y ait moins de soleil. Mais si tu t’affermis en Dieu, si tu trouves quelque bonheur dans la lumière de la vérité, tu ne chercheras pas un lieu pour t’approcher de lui; c’est ta conscience qui s’en approche, et la conscience qui s’en éloigne. Ce qu’a dit le Prophète : « Approchez, et soyez éclairés 1 », s’entend de l’esprit, et non de quelque véhicule; des affections, et non de nos pieds. Affermi en lui, tu ne craindras aucun souffle brûlant; son Esprit aura des souffles pour toi, et tu espéreras à l’abri de ses ailes.
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