St Jean de Karpathos "Les démons tentent de nuire à votre résolution intime en combattant vos âmes avec une variété indicible de tentations. Cependant, de ces nombreuses tribulations une guirlande est tissée pour vous ; la puissance du Christ « vient en sa plénitude en nous dans notre faiblesse» (II Cor 12:9)"
Pages
- Au jour le jour...
- PROLOGUE : UN PROGRAMME DE VIE ORTHODOXE
- 1. PRIÈRE ORTHODOXE QUOTIDIENNE
- 2. MYSTÈRES ORTHODOXES
- 3. CYCLE LITURGIQUE ORTHODOXE
- 4. PRIÈRE DE JÉSUS
- 5. RALENTIR ET ORDONNER NOTRE VIE
- 6. ÊTRE ATTENTIF
- 7. APPRIVOISER LES PASSIONS
- 8. LES AUTRES ET SOI
- 9. FRATERNITÉ SPIRITUELLE
- EDUCATION ORTHODOXE
- PAROLES de SURVIE
- LES PROPHÈTES dans la vie orthodoxe
Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair
« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ». |
jeudi 3 octobre 2013
Force et faiblesse du chrétien par st Jean de Karpathos
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dimanche 29 septembre 2013
Vertu personnelle et Miséricorde divine par St Jean Chrysostome
St Jean Chrysostome |
"Même si nous avons à
notre crédit des milliers d'actes de grande vertu, notre
confiance à nous faire entendre doit
être fondée sur la miséricorde de
Dieu et son amour pour les
hommes. Même si nous sommes au
sommet de la vertu, c'est par miséricorde que nous serons
sauvés."
Libellés :
miséricorde,
philanthropie divine,
vertu
lundi 23 septembre 2013
mercredi 18 septembre 2013
Avec crainte de Dieu, foi et amour, approchez !
"Que la participation à tes saints Mystères, Seigneur, ne me soit ni jugement, ni condamnation, mais la guérison de mon âme et de mon corps. Amin"
mardi 17 septembre 2013
LA CONSULTATION D'UN STARETZ
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staretz
jeudi 12 septembre 2013
прелесть : L’illusion spirituelle selon l'enseignement ascétique orthodoxe [1]
"Le concept de прелесть, une des clés de l'enseignement ascétique orthodoxe, est complètement absent dans le monde protestant et catholique qui a produit le mouvement "charismatique" ; et ce fait explique pourquoi une illusion si évidente peut prendre une telle influence sur des cercles formellement "chrétiens" et aussi pourquoi un "prophète" comme Nicolas Berdiaïev, venu d'un horizon orthodoxe, peut regarder comme absolument essentiel que "dans le nouvel âge du Saint-Esprit" "il n 'y aura plus rien de la vision ascétique du monde". La raison en est évidente : la vision du monde ascétique orthodoxe donne les seuls moyens par lesquels les hommes, ayant reçu le Saint-Esprit à leur baptême et à leur chrismation, peuvent vraiment continuer à acquérir le Saint-Esprit dans leurs vies ; et il enseigne comment reconnaître et se garder de l'illusion spirituelle. La "nouvelle spiritualité" dont rêvait Berdiaïev et que le "renouveau charismatique pratique en réalité, a un fondement entièrement différent et est vue comme une fraude à la lueur de l'enseignement ascétique orthodoxe. Par conséquent, il n'y a pas de place pour les deux conceptions dans le même univers spirituel ; pour accepter la "nouvelle spiritualité" du "renouveau charismatique", on doit rejeter le christianisme orthodoxe ; et inversement, pour rester un chrétien orthodoxe, on doit rejeter le "renouveau charismatique" qui est une contrefaçon de l'Orthodoxie." (à suivre)
Père Seraphim Rose (in "L'Orthodoxie et la religion du futur"
traduit par Laurence Guillon) (à suivre)
vendredi 6 septembre 2013
L'habillement liturgique de l'évêque orthodoxe
St Nectaire d'Egine |
en Colombie de l'Ouest
Le sticharion – Il s’agit de la longue robe
intérieure qui est appelée « la robe du salut et le vêtement de la joie. »
Il est le symbole de la pureté, d’une vie sans taches et de la joie spirituelle.
L’epitrachelion – C’est un ornement long
porté autour du cou et qui descend sur la poitrine vers le bas jusqu’à presque toucher le sol. Ιl symbolise la grâce,
la puissance et l’autorité de la prêtrise. Ιl symbolise aussi la croix portée
par le Christ et sur laquelle Il a été
crucifié. Les petites franges au bas de l’Epitrachelion symbolisent les âmes
confiées à la garde et la guidance de l’évêque.
La zoni – C’est la
ceinture qui est mise par dessus le sticharion et l’epitrachelion. Elle se
porte autour de la taille. Elle symbolise la force – en rappelant que Dieu accorde au prêtre le don
de la force dans l’exécution de sa tâche difficile et sainte. Elle symbolise
aussi la corde utilisée par les soldats pour lier les mains du Christ.
Les epimanikia – Ils sont
portés autour des poignets. Ils symbolisent les liens utilisés pour attacher
les mains du Christ quand il a été flagellé. Ils servent également à
rappeler à l’évêque que Dieu a tout créé de ses mains et que l’évêque doit
mettre sa confiance en Dieu.
L’Epigonation – L’Epigonation symbolise l’épée
de l’Esprit – la Parole de Dieu. Il symbolise aussi la serviette que le Christ a
utilisée et placée autour de Lui-même quand il a lavé les pieds de ses disciples.
Le Saccos – Similaire au sticharion du
diacre, avec de larges manches. Il est symbolique de la robe sans couture portée
par le Christ durant son procès et juste avant sa crucifixion.
L’Omophorion – Ce vêtement très large pend à l’avant et à l’arrière. Il symbolise la brebis égarée. L’évêque le
porte sur ses épaules comme un symbole du Bon Pasteur qui, quand il découvre la brebis perdue, la place sur ses épaules et la ramène au troupeau.
La Mitre – La couronne sur la tête. C'est le symbole de l’autorité de l’évêque.
La Croix pectorale et l’Engolpion
– La Croix
pectorale et l’Engolpion (médaillon où est représentée l’icône de la Toute Sainte tenant l’enfant Jésus)
sont portés sur le cœur comme un rappel vivant que le cœur de l’évêque doit
toujours être gardé pur. Le Christ, son sacrifice pour nous et la Vierge Marie
doivent toujours être présents dans le cœur et l’âme de l’évêque.
La Pateritsa – C’est le bâton pastoral. C’est
un symbole de la responsabilité de l’évêque qui doit garder, protéger et diriger le troupeau qui lui a été
confié. Les serpents sur la partie supérieure du bâton symbolisent l’évènement lors
duquel Moïse a érigé un serpent d’airain sur un poteau pour aider à sauver le
peuple juif quand ils ont été mordus par des serpents venimeux ( livre des
Nombres 21,6-9). Il dit au peuple de regarder le serpent d’or en cas de
morsure de sorte que quiconque qui aurait été mordu et le regarderait aurait la vie sauve.
Lorsque
les diacres, les prêtres et les évêques s’habillent, ils font une prière chaque
fois qu’ils mettent un de leurs vêtements. Quand ils ont fini, ils se lavent
les mains, offrant à nouveau une autre prière pour se préparer à commencer la
Divine Liturgie.
*6 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux,7 une femme s'approcha de lui, tenant un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix; et, pendant qu'il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête.8 Les disciples, voyant cela, s'indignèrent, et dirent: A quoi bon cette perte? 9 On aurait pu vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres.10 Jésus, s'en étant aperçu, leur dit: Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? Elle a fait une bonne action à mon égard;11 car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m'avez pas toujours. 12 En répandant ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour ma sépulture.
13 Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu'elle a fait. Matthieu 26:6-13
dimanche 1 septembre 2013
Cimetière roumain - Les jours de commémoration des défunts
Selon la Tradition de l'Église Orthdoxe, pendant quarante jours après
la mort, l'âme du défunt se prépare au Jugement divin.
Du 1er au 3e jour, l'âme reste dans les lieux de la vie terrestre fréquentés par le défunt.
Du 3e au 9e jour, le paradis lui est présenté.
Du 9e au 40e jour, ce sont les souffrances des pécheurs se trouvant dans l'enfer qui lui sont présentées.
Le 40e jour est prise la décision divine à l'égard de l'âme, qui déterminera l'endroit où se trouvera l'âme jusqu'au Jugement dernier.
C'est pour cela que l'Église prescrit de marquer d'une commémoration particulière les 3e, 9e et 40e jours. Puis, chaque année, le jour du décès du défunt.
Du 1er au 3e jour, l'âme reste dans les lieux de la vie terrestre fréquentés par le défunt.
Du 3e au 9e jour, le paradis lui est présenté.
Du 9e au 40e jour, ce sont les souffrances des pécheurs se trouvant dans l'enfer qui lui sont présentées.
Le 40e jour est prise la décision divine à l'égard de l'âme, qui déterminera l'endroit où se trouvera l'âme jusqu'au Jugement dernier.
C'est pour cela que l'Église prescrit de marquer d'une commémoration particulière les 3e, 9e et 40e jours. Puis, chaque année, le jour du décès du défunt.
mardi 16 juillet 2013
прелесть : L’illusion spirituelle par le Saint évêque Ignace Briantchaninov
"L’illusion spirituelle est la blessure de la nature humaine par le mensonge. L’illusion spirituelle est l'état de tous les hommes sans exception, et elle a été rendue possible par la chute de nos premiers parents. Nous sommes tous soumis à l’illusion spirituelle. Contre elle, c’est la conscience de ce fait qui en est la meilleure protection. De même, la plus grande illusion spirituelle de toutes est de se considérer comme en étant exempt. Nous sommes tous trompés, tous illusionnés, nous nous trouvons tous dans un état de mensonge et nous devons tous en être libérés par la Vérité. La Vérité est notre Seigneur Jésus-Christ (Jean 08:32-14h06). Assimilons cette Vérité par la foi en cela ; supplions cette Vérité dans la prière, et elle nous tirera de l'abîme de la tromperie démoniaque et de l'auto-illusion. Pénible est notre état! C'est en confessant le nom du Seigneur que nos âmes seront libérées de la prison dans laquelle nous sommes (Ps. 141:8). C'est cette terre sombre dans laquelle notre vie a été jetée par l'ennemi qui nous hait et nous poursuit. C'est cet esprit charnel (Rom. 8:06) et cette prétendue connaissance on ne peut plus fausse (I Tim. 6.20) dont le monde entier est infecté, et qui refuse de reconnaître sa maladie car il est persuadé qu’il est d’une santé florissante. C'est cette « chair et ce sang» qui «ne peuvent hériter le royaume de Dieu» (I Cor. 15:50). C'est cette mort éternelle qui est guérie et détruite par le Seigneur Jésus, Lui «la Résurrection et la Vie» (Jean 11:25). Tel est notre état. Et la conscience de cet état est pour nous une nouvelle raison de nous lamenter. Avec des larmes crions vers le Seigneur Jésus pour nous qu’Il nous fasse sortir de prison, pour qu’Il nous extraie des entrailles de la terre, et pour qu’Il nous arrache des griffes de la mort! "Pour tout cela que notre Seigneur Jésus-Christ descende pour nous», dit le vénérable Syméon le Nouveau Théologien, "parce qu'il voulait nous sauver de la captivité et de l’illusion spirituelle la plus pernicieuse."
(version française par Maxime le minime de la source)
vendredi 12 juillet 2013
L'Orthodoxie vis à vis des pratiques Pentecôtistes prétendues chrétiennes
Le "parler en langues"
"Loin d'être donné librement et spontanément, sans intervention de l'homme, comme le sont les vrais dons du Saint-Esprit, le "parler en langues" peut être amené à se produire de façon assez prévisible par une technique régulière de "prière" de groupe concentrée, accompagnée d'hymnes protestants psychologiquement suggestifs ("Il vient ! Il vient !"), culminant dans "l'imposition des mains" et impliquant quelquefois des efforts purement physiques comme la répétition d'une phrase donnée encore et encore (Koch, p. 24), ou en faisant juste des bruits avec la bouche. Une personne admet que, comme beaucoup d'autres, "Je faisais souvent avec la bouche des syllabes privées de sens dans un effort pour enclencher le flot de la prière-dans-les-langues" (Sherrill, p. 127) ; et de tels efforts, loin d'être découragés, sont réellement préconisés par les pentecôtistes. "Produire des sons avec la bouche n'.est pas "parler-en-langues" mais cela peut refléter un honnête acte de foi, que l'Esprit saint va honorer en donnant à cette personne le pouvoir de parler dans un autre langage" (Harper, p.11). Un autre pasteur protestant dit : "Le pas initial vers le parler en langues, semble-t-il, est simplement la réalisation que vous devez vous "exprimer"... Les premières syllabes et les premiers mots peuvent rendre un son étrange à votre oreille. Ils peuvent être hésitants et inarticulés. Vous pouvez avoir le sentiment que vous les inventez simplement. Mais comme vous continuez à parler dans la foi.., l'Esprit formera pour vous un langage de prière et de louange" (Christenson, p. 130). Un "théologien" jésuite dit comment il met un tel avis en pratique : "Après le petit déjeuner, je me sentis presque physiquement attiré vers la chapelle où je m'assis pour prier. Suivant les descriptions de Jim de sa propre réception du don des langues, je commençai à dire calmement pour moi-même "la, la, la." A mon immense consternation, il s'ensuivit un rapide mouvement de la langue et des lèvres accompagné par un énorme sentiment de dévotion intérieure" (Gelpi, p. 1).
N'importe quel chrétien orthodoxe sobre peut-il confondre ces jeux psychiques dangereux avec les dons du Saint-Esprit ? Il n'y a clairement rien de chrétien là-dedans, absolument rien de spirituel. C'est le domaine, plutôt, des mécanismes psychiques qui peuvent être mis en action par le moyen de techniques psychologiques ou physiques, et le "parler en langues" semblerait occuper un rôle-clé comme une sorte de "ressort" dans ce domaine. En tous cas, il n'offre aucune ressemblance que ce soit avec le don spirituel décrit dans le Nouveau Testament, et se rapproche plutôt du "parler dans les langues" chamanique tel qu'il est pratiqué dans les religions primitives, où le chaman ou médecin-sorcier a une technique éprouvée pour entrer en transe et délivrer ensuite un message d'un "dieu" ou à un "dieu" dans une langue qu'il n'a pas apprise (voir Burdick, pp. 66-67)." (Père Seraphim Rose in "L'Orthodoxie et la religion du futur" traduit par Laurence Guillon)
mardi 11 juin 2013
CE QUE DOIT ÊTRE UN PÈRE SPIRITUEL CONFESSEUR
Celui qui reçoit les confidences des hommes doit être un modèle de toutes les vertus: tempérant, humble, faisant le bien, priant Dieu à toute heure, afin qu’il donne une parole de sagesse pour corriger ceux qui viennent à lui. Et tout d’abord, il doit lui-même jeûner le mercredi et le vendredi pendant toute l’année, comme le prescrivent les saints canons, afin que ce qu’il pratique lui-même, il puisse ordonner aux autres de l’accomplir. Car, s’il est lui-même ignorant, intempérant et voluptueux, comment peut-il enseigner les vertus aux autres? Et, d’autre part, quel insensé peut l’écouter dans les choses qu’il dit, le voyant déréglé et ivrogne, alors qu’il enseigne aux autres à ne pas s’enivrer, ou à pratiquer quelque autre vertu qu’il ne pratique pas lui-même? Car les yeux sont plus sûrs que les oreilles, dit la sainte Écriture. Ainsi, veille sur toi-même, ô Père spirituel, car si une des brebis périt à cause de ta négligence, c’est de tes mains qu’on l’exigera. Car, dit l’Écriture, maudit celui qui fait l’oeuvre du Seigneur avec négligence. Et Basile le Grand dit : Veille à ne pas craindre l’homme tombé dans le péché, afin de ne pas livrer le Fils de Dieu aux mains des indignes, afin de ne pas avoir peur d’un des puissants de la terre, et de ne pas donner la communion, fût-ce même à celui qui porte le diadème. Car les saints canons ne permettent pas aux indignes de communier, puisqu’ils sont considérés comme des païens. S’ils ne se convertissent pas, malheur à eux et à ceux qui les communient ! ... Gardant ces préceptes, et d’autres semblables, et, avant tout, conservant intacts les enseignements de l’Église, tu te sauveras toi-même et ceux qui t’écoutent. Si quelqu’un ose recevoir des confidences et des confessions sans lettre d’autorisation de l’évêque du lieu, celui-là encourra les peines canoniques, comme transgresseur des divins canons; car non seulement il se perd lui-même, mais ceux qui se sont confessés à lui ne sont pas confessés. Et ce qu’il a lié ou délié ne l’est pas en réalité, d’après le sixième canon du concile de Carthage, et le quarante-troisième du même concile.
(in Trebnik - Trad. Feu P. Denis Guillaume d'Eternelle mémoire)
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mardi 28 mai 2013
Jalousie : pourquoi se comparer aux autres n'apporte rien et peut même nous détruire...
Un bon article sur Atlantico
sur la Jalousie et ses méfaits
La montée du matérialisme et de la consommation a favorisé l’ampleur des frustrations par un sentiment très ancré en nous : la jalousie.
Par l’intermédiaire des médias, des relations sociales et des moyens de communication, les citoyens d’aujourd’hui passent une partie importante de leur temps à s’observer les uns les autres. Et à se comparer. Pourquoi le voisin a- t-il une voiture plus grosse que la mienne ? Pourquoi sa femme est- elle plus belle que la mienne ? Pourquoi lui et pas moi ? De manière indirecte, la comparaison implique une jalousie pour tout ce que je n’ai pas et que je devrais avoir. Sentiment fortement renforcé par l’idée qu’un des grands principes républicains émanant de la Révolution française, l’égalité, est ainsi bafoué.
Si nous sommes égaux, il n’est pas normal que nous n’ayons pas la même chose que les autres. Et voilà comment naissent des pensées terriblement négatives.
Pour se débarrasser définitivement l’esprit de ce sentiment qui contrarie l’accès à la force mentale, il faut comprendre d’où vient l’erreur que nous commettons. En premier lieu, il importe de cesser de se comparer en permanence à ceux qui nous entourent. Car comparaison n’est pas raison. C’est même plutôt le point de départ de la folie...lire la suite ICI
Un article de Jacques H. Paget
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jeudi 16 mai 2013
CONSÉCRATION DE L'AUTEL d'une nouvelle église
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église
jeudi 9 mai 2013
Le LAMMELE l'ageau pascal de la tradition chrétienne alsacienne
Les traditions particulières des pays orthodoxes, qui ne se confondent pas obligatoirement avec la Tradition de l’Église qui est universelle, peuvent très bien trouver leur équivalent, leur correspondant voire leur substitut ou tout simplement leur complément dans nos pays ainsi en est-il du Lamelle, l'agneau pascal alsacien donc voici une recette (pour l'an prochain maintenant bien sûr !)
Le Lammele est un biscuit qui à la forme d'un agneau et que l'on confectionne traditionnellement à Pâques pour les enfants. Pâte à biscuit de type génoise, celle-ci prend sa forme d'agneau dans un moule en terre cuite composé de deux formes assemblées.
InformationsPour
Un moule de 20 cm
(4 pers.) Durée |
Ingrédients
|
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lundi 6 mai 2013
La nécessité vitale du jeûne...
Certes il aurait mieux valu poster cette vidéo pendant le Grand Carême et pas cette semaine où tout jeûne est proscrit...
Mais cette semaine du renouveau permettra d'envisager les choses sans stress et plus sereinement pour la suite...
Le printemps et la fin de l'été sont, selon les médecines "naturelles" deux saisons particulièrement propices pour une purification de l'organisme et bizarrement ces périodes peuvent facilement correspondre respectivement au Jeûne du Grand Carême et au jeûne de la Dormition qui sont nos deux plus importants jeûnes... Regardez cette vidéo :
Libellés :
jeûne
vendredi 3 mai 2013
Le sens et la fonction de l'affliction
Théodose. – Comment te portes-tu, Seigneur Abbé?
Maxime. — Ainsi que dans sa Providence à mon égard Dieu a
prédestiné (προώρισεν) avant tous les âges de me conduire au terme, ainsi je me
porte.
T. – Quoi donc? Avant tous les âges Dieu a prédestiné chacun
d'entre nous?
M. – S'il est vrai qu'il a préconnu toutes choses, il les a
aussi prédestinées totalement.
T. – Qu'est-ce préconnaitre et prédestiner?
M. – La précοnnaissance concerne les pensées, les paroles et
les oeuvres qui dépendent de nous, la prédestina¬tiοn concerne les choses qui
nous arrivent sans que cela dépende de nous.
T. – Quelles choses dépendent de nous et lesquelles ne
dépendent pas de nous?
M. – Semble-t-il, Monseigneur connais tout et discute avec
son serviteur pour le mettre à l'épreuve!
T. – Par la
vérité de Dieu, je t'ai interrogé par ignorance et veux apprendre la différence
entre les choses qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous
et comment les unes appartiennent à la précοnnaissance de Dieu et les autres à
sa prédestination.
M. – Dépend de nous tout ce qui est délibéré (εκούσια),
c'est-à-dire les vertus et les vices; ne dépend pas de nous ce qui survient
pour nous éprouver, ou le contraire, par exemple : ni la maladie qui éprouve,
ni la santé qui réjouit ne dépendent de nous, bien que nous puissions en être
la cause, par exemple une vie désordonnée est cause de maladie, une vie bien
ordonnée cause de santé; et la garde des commandements est cause du Royaume des
cieux, de même que leur transgression l'est du feu éternel.
T. – Quoi donc? Ce pourquoi tu es affligé dans cet exil,
c'est que tu as fait des choses dignes de cette affliction?
M. – Je demande que Dieu circonscrive par cette affliction
les peines de ceux qui péchèrent contre lui par la transgression de ses justes
commandements.
T. – L'affliction ne vient-elle pas à beaucoup en vue de les
éprouver?
M. – Les saints sont éprouvés pour que, par leur affliction,
soient manifestées pour la vie des hommes leurs dispositions naturelles pour le
bien et que par elles soient illustrées leurs vertus ignorées de tous, comme en
Job et Joseph. En effet le premier a été tenté pour que se manifeste sa force
d'âme cachée; le second a été éprouvé pour que soit proclamée sa sainte
chasteté; et chacun des saints a été affligé en cet âge sans l'avoir voulu,
selon des économies de ce type, afin de souffrir pour que soit pardonnée la faiblesse
de ceux qui ont commercé avec le dragon apostat et orgueilleux, c'est-à-dire le
diable, car la patience est l'œuvre de l'épreuve dans chacun des saints.
T. – Par la vérité de Dieu, tu parles bien, et je rends
grâce à ton aide. Je cherchais toujours à parler ainsi avec vous, mais puisque
c'est sur un autre chapitre que moi et messeigneurs les patriciens sommes venus
vers toi et avons parcouru de pareilles distances, nous t'invitons à accueillir
ce qui te sera proposé par nous et à réjouir ainsi toute la terre (Acta 137
13-140 A).
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