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Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair
« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ». |
mardi 15 mars 2016
lundi 7 mars 2016
L'illusion de pouvoir changer sans l'aide de Dieu par Mère SILOUANA VLAD
D’un autre côté, nous devons assumer cette responsabilité de ce travail en synergie avec Dieu.
EXTRAIT de
Ma première véritable rencontre avec le Christ .. au coeur de mon enfer de aux éditions Apostolia. de Mère Silouana (Vlad) du Monastère de Saint-Silouane-l'Athonite à Iassy
"Quand quelqu’un est sur le point de mourir,
on ne peut pas dire qu’il assume la responsabilité qu’on lui mette un masque dbxygène sur le
visage. Non, il respire tout simplement. Donc,
quand nous comprenons notre faiblesse, quand
nous nous rendons compte combien nous sommes formatés à être impuissants, nous allons pouvoir dire : << Viens, Seigneur ! >> C’est là où on doit
arriver, on doit prendre conscience de sa propre
faiblesse. Et on n’aura pas besoin qu’on nous ap-prenne à prier car en arrivant "chez soi” on va le
faire tout naturellement.
Mes talents, ce sont aussi tous ces défauts, cet
héritage, cette levure du calice de la vie qui est
arrivé à moi ; le calice avec la lie (Ps 75,8) de mes péchés, du péché intérieur hérité de mes parents
comme impuissance de la nature humaine, ainsi
que le péché qui vient de l'extérieur, par l’apprentissage des mauvaises habitudes. On doit
donner à Dieu cette lie afin qu’Il la transforme
en vin pur. Mais cela signifie que je dois moi aussi boire avec Lui, jusqu’à la lie, le calice de ma vie.
La pression qui vient autant de l’intérieur, que de l’extérieur, a fait que mon sang, ma vie, sont
chargés de misère, et lorsque je dis << Mon Dieu,
je ne peux rien faire >>, le simple fait de vivre cette
conviction est déjà une prière, c’est le début de
la prière. C’est la descente dans l’enfer qui est en
moi, la prise de conscience de mon impuissance
et de la souffrance que me donne l'illusion que je
pourrais faire quelque chose sans Dieu, ou bien
que je pourrais faire quelque chose par moi-même : << Mon Dieu, attends un peu, je vais d'abord
arrêter de fumer et après je viendrai à l’Église. »
C’est l’illusion de l'ego qui nous y plonge car il
ne veut pas renoncer aux plaisirs qu’il substitue
à notre soif de joie."
Ma première véritable rencontre avec le Christ .. au coeur de mon enfer de aux éditions Apostolia. de Mère Silouana (Vlad) du Monastère de Saint-Silouane-l'Athonite à Iassy
Libellés :
Mère Silouana (Vlad)
dimanche 6 mars 2016
Règle d’attention pour celui qui vit dans le monde
Saint Ignace (Briantchaninov) (1807-1867) |
Écrit pour le laïc pieux ayant le désir de mener dans le monde une vie attentive.
L’âme de tous les exercices spirituels est l’attention. Sans l’attention, ces exercices sont stériles et morts. Celui qui désire être sauvé doit se mettre dans une attitude qui lui permette de garder l’attention vers soi non seulement dans la solitude mais également dans la distraction provoquée parfois par les circonstances. Que le poids de la crainte de Dieu surpasse toutes les autres impressions dans son âme : alors il lui sera facile de garder l’attention à soi que ce soit dans la solitude de sa chambre comme au milieu du bruit du monde.
La prise de nourriture mesurée, la diminution de l’échauffement du sang contribuent beaucoup à l’attention à soi ; tandis que l’échauffement du sang – qui provient d’une alimentation excessive et de mouvements exagérés, de l’inflammation de la colère, de l’ivresse de la vanité et d’autres causes encore - engendre une quantité de pensées et de rêveries, autrement dit, la dispersion. Les saints pères prescrivent à celui qui veut pratiquer l’attention de commencer par une tempérance mesurée, égale et constante dans l’alimentation.
Au réveil – à l’image du réveil de la mort, qui attend toute personne – dirige tes pensées vers Dieu, apporte Lui en sacrifice tes pensées naissantes…
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attention,
Grand Carême,
Saint Ignace Briantchaninov,
vigilance
lundi 29 février 2016
Comme la lune croît et décroît, le pécheur… par St Jean de Karpathos
parfois il fait ce qui est juste, parfois il pèche, puis par le repentir il revient à une vie sainte. L'intelligence de celui qui pèche n'est pas détruite (comme certains le pensent), tout comme la taille physique de la lune ne diminue pas, mais seulement sa lumière. Par le repentir un homme retrouve sa véritable splendeur, juste comme la lune après la période de déclin se revêt une fois de plus de sa pleine lumière. Si un homme croit en Christ, «quand il serait mort, il vivra» (Jean 11:25); il saura que « Moi, le Seigneur, je l’ai dit, et je le ferai » (Ézékiel,17: 24).
St Jean de Karpathos
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repentir,
St Jean de Karpathos
dimanche 28 février 2016
samedi 16 janvier 2016
Les passions inguérissables ? "non pas faute de pouvoir, mais faute de vouloir" par St Jean Chrysostome
"Comme il y a des blessures incurables qui ne cèdent ni aux remèdes énergiques ni à ceux qui ont pour effet d'adoucir; de même quand une âme est une fois devenue captive du démon, qu'elle s'est livrée à quelque péché et qu'elle ne veut plus même comprendre son intérêt, alors on a beau lui prodiguer les instructions et les conseils, c'est peine perdue, et elle ne retire pas plus d'utilité de l'exhortation que si le sens de l'ouïe était mort en elle, ce qui arrive non pas faute de pouvoir, mais faute de vouloir. C'est en quoi les vices de la volonté diffèrent des infirmités du corps. Car pour ce qui est du corps les affections qui viennent de la nature sont la plupart du temps inguérissables; il en est tout autrement de la volonté libre. Si mauvais que l'on soit, on peut, si l'on veut, changer et devenir bon, et l'on peut également, quoique bon, glisser au mal si l'on se néglige."
S JEAN CHRYSOSTOME
(Homélie XIX sur la Genèse)
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