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Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair
« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ». |
lundi 8 octobre 2012
vendredi 5 octobre 2012
La maladie du pharisaïsme par Mgr Athanase de Limassol [5]Dévotion et réelle relation avec Dieu
"La religion vous enseigne à accomplir vos devoirs, c’est ainsi que font les idolâtres. Par exemple: disons que nous sommes allés sur nos lieux de pèlerinage, que nous avons fait nos dévotions, déposé de l'argent dans l’urne des offrandes, allumé quelques cierges, offert de l'huile, ou même fait nos supplications, laissé nos noms, tout. Toutes ces choses sont des devoirs religieux, mais notre cœur n'a pas changé le moins du monde. Voilà, nous avons fini de faire tout ce que nous devions faire, mais nous sommes les mêmes que nous étions auparavant: nous sommes prêts à attaquer l'autre, prêts à médire de l'autre, prêts à déverser notre bile à nouveau, ce que nous faisions avant .... Notre cœur ne change pas. Nous n'avons pas acquis cette relation avec le Christ, parce que nous nous bornons à des devoirs - à des devoirs religieux.
Et vous devez savoir que ces gens-là - vous savez, les personnes qu'on dit "religieuses" - sont de l’espèce la plus dangereuse dans l'église. Les personnes "religieuses" sont vraiment dangereuses. Que Dieu nous en préserve... Une fois, quand j’officiais dans l'église et que nous étions en train de citer ces paroles " Seigneur, sauve les pieux ... ", un moine de la Sainte Montagne fit cette remarque en plaisantant : « Seigneur, sauve-nous des pieux ... » ... En d'autres termes : Dieu vous sauve de ce genre de personnes « dévotes », parce qu’une « personne religieuse » implique une personnalité déformée, qui n'a jamais eu de [réelle] relation personnelle avec Dieu. Les personnes de ce genre ne font essentiellement que s’acquitter de devoirs envers Lui, mais sans que cela implique la moindre relation sérieuse et c'est pourquoi Dieu ne dit rien à propos de ce type de personne. Et moi également, je dois avouer que - à partir de ma propre expérience - je n'ai jamais vu pires ennemis de l'Église que ceux qu’on appelle [les « gens pieux »] «les personnes religieuses», [les dévots]"
(5ème extrait d'une conférence donnée par Mgr Athanase de Limassol - version française de Maxime le minime - l'extrait n° 4 se trouve sur le site orthodoxe-ordinaire)
à suivre...
jeudi 27 septembre 2012
Peut-on tout pardonner ? par P. Aleksandr Winogradsky Frenkel
P. Aleksandr Winogradsky Frenkel |
"Après l'office des Vêpres du dimanche soir qui précédent l’entrée dans
le temps du Grand Jeûne (Carême) qui débute le lundi dans la tradition
byzantine, le clergé et les fidèles accomplissent un rite profond,
signifiant et riche. C'est le Dimanche du Pardon (Прощеное Воскресенье).
Le rite est très long et solennel dans la tradition slave. Après une
série de prières de repentance et de pardon, le clergé de tout rang et
les fidèles se prosternent deux par deux- face-à-face, se demandent
mutuellement pardon pour toutes les fautes volontaires et involontaires,
conscientes et non-conscientes et se relèvent en s'embrassant dans
l'espérance de la Résurrection. Le rite que nous avons accompli hier au
Patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem, était succinct. Souvent le
clergé et les fidèles échangent en grec un "kali saratakosti" (bonne
quarantaine = de jeune), voire souvent "kalo Passkha". Le Patriarche
Theophilos avait lu, au début une prière pénitentielle qui implorait le
pardon de Dieu. Cinq personnes m'ont dit "tzom kal - צום קל" (jeune
paisible, simple) en hébreu. La phrase est curieusement un décalque de
celle que l'on dit pour le Yom Kippur, comme si l'on devait mettre
l'accent sur le jeûne - en fait, l'accent est sur le pardon et, en
hébreu, il serait logique alors de dire "shalom uslikhah - שלום וסליחה".
Le rite provient du Kippur ou "Jour de Grand Pardon". Le pardon
s'exprime de manière constant dans la prière chrétienne, mais uniquement
en grec dans le Notre Père qui indique: "Pardonne-nous nos offenses
(péchés, remets-nous nos dettes) comme nous avons déjà remis, pardonne à
ceux qui nous ont offenses". Mais le sens du Kippour est bien différent
car il prend un valeur sacrificielle de notre vie comme elle l'était
dans la tradition sumérienne et dans le sacrifice au dixième jour du
mois de tishri (nouvelle année d'automne). Pour ceux qui n'en seraient
pas persuadés a la lecture du Nouveau Testament, il faut rappeler que
l'affirmation du caractère propitiatoire du sacrifice du Christ dans
l'épitre aux Romains 3, 25 et l'unité du sacerdoce du Christ dans l'
épitre aux Hébreux 9 Ch. 7 et 8 ) présupposent une méditation
approfondie de la théologie de Yom Kippour.
Dans le cas du christianisme oriental, il est très significatif que
cette demande de pardon se fasse a l'entrée du Carême qui est aussi un
temps de réconciliation." Lire la suite ICI
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