Le 8 novembre 2014, à la librairie L’Age d’Homme, Jean-Claude Larchet a présenté son dernier ouvrage La vie sacramentelle, paru aux éditions du Cerf, ainsi que le livre de l’archimandrite Chérubim Karampélas, Autres figures athonites du xxe siècle, récemment paru aux éditions L’Age d’Homme dans la collection “Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle”.
Pages
- Au jour le jour...
- PROLOGUE : UN PROGRAMME DE VIE ORTHODOXE
- 1. PRIÈRE ORTHODOXE QUOTIDIENNE
- 2. MYSTÈRES ORTHODOXES
- 3. CYCLE LITURGIQUE ORTHODOXE
- 4. PRIÈRE DE JÉSUS
- 5. RALENTIR ET ORDONNER NOTRE VIE
- 6. ÊTRE ATTENTIF
- 7. APPRIVOISER LES PASSIONS
- 8. LES AUTRES ET SOI
- 9. FRATERNITÉ SPIRITUELLE
- EDUCATION ORTHODOXE
- PAROLES de SURVIE
- LES PROPHÈTES dans la vie orthodoxe
Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair
« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ». |
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vendredi 9 janvier 2015
lundi 18 novembre 2013
Le pouvoir du diable est limité
"D’une part, celui-ci ne peut accomplir que ce que Dieu lui permet de faire ; d’autre part il n’a pas d’accès dans l’âme du chrétien dont la volonté n’entre pas en connivence avec lui. Saint Jean Chrysostome montre que les véritables causes du mal ne sont pas le diable ni la nature (sur ce second point, il vise le manichéisme), mais la négligence (ραθυμία rathumia) et le mauvais choix. Dieu a créé l’homme libre, et c’est la façon dont ce dernier use de son libre arbitre qui est déterminante pour l’accomplissement du bien ou du mal. Pour cette raison le diable est impuissant devant le libre choix humain, et son existence n’a d’autre but que de l’éprouver, ce dont le fidèle peut tirer un grand profit spirituel en faisant, chaque fois qu’il est tenté, le choix de Dieu."
(extrait de la recension par J-C Larchet du livre Jean Chrysostome , « L’impuissance du diable ». Introduction, texte critique, traduction et notes par Adina Peleanu (moniale Antonia, du monastère orthodoxe roumain Protection de la Mère de Dieu, Limours, Essonne), Éditions du Cerf, 2013)
samedi 25 février 2012
De la vie monastique dans l’Église orthodoxe
"De la vie monastique, [de] la conception particulière qu’en a
l’Église orthodoxe et [...] de la forme qu’elle prend dans le
cadre, empreint de beauté et de pureté, de la Sainte Montagne. Le texte a
la forme d’un dialogue entre un moine athonite, le père Chrysostome, et
un théologien, un juriste et l’auteur du récit. Alors que le théologien
a du monachisme une conception mondaine et moderniste (centrée sur
l’activité sociale du moine, le christianisme étant, selon lui, une
religion essentiellement sociale et altruiste), le moine athonite défend
le monachisme tel qu’il est conçu par la tradition orthodoxe,
spécialement la tradition hésychaste où, comme le disait saint Maxime le
Confesseur, l’action est contemplative et la contemplation active, et
où le moine tant dans la vie communautaire ecclésiale que dans la
solitude et le silence de l’hésychia, a un mode de vie qui n’est plus de
ce monde, tout en incluant le monde dans son amour et dans sa prière.
Cette dernière conception est confirmée par l’ancien Théolepte, qui
vient rejoindre les autres interlocuteurs, puis par un ermite dont tous
font la rencontre. Différents sujets relatifs à la vie spirituelle sont
successivement abordés – la foi, l’ascèse, la prière, l’amour, la paix …
– d’une manière à la fois vivante et poétique, fondée sur l’expérience
et non sur la spéculation abstraite (dont les limites sont souvent
soulignées), ce qui n’empêche pas d’en définir la nature avec
profondeur."
in Recension de Jean Claude LARCHET du livre de P. Théoclète Dionysiatis, « Entre ciel et terre », traduit du grec par le P. Ambroise Fontrier, L’Age d’Homme, Lausanne 2011, 227 p. (« La Lumière du Thabor »).
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