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- Au jour le jour...
- PROLOGUE : UN PROGRAMME DE VIE ORTHODOXE
- 1. PRIÈRE ORTHODOXE QUOTIDIENNE
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- LES PROPHÈTES dans la vie orthodoxe
Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair
« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ». |
mardi 6 juin 2023
La grâce du Saint-Esprit par ST LUC de CRIMÉE
samedi 27 mai 2023
"Car voici, je vous annonce une grande joie" (Luc 2:10)
On ne peut répondre aux problèmes du monde en adoptant à leur égard une attitude soit d'abandon, soit de fuite. Nous ne pouvons répondre aux problèmes du monde qu'en changeant ces problèmes, en les comprenant dans une perspective différente. Ce qu'il faut, c'est un retour de notre part à cette source d'énergie, au sens le plus profond du terme, que possédait l'Église lorsqu'elle conquérait le monde. Ce que l'Église a apporté au monde, ce ne sont pas certaines idées applicables simplement aux besoins humains, mais d'abord la vérité, la justice, la joie du Royaume de Dieu.
La joie du Royaume: cela m'inquiète toujours que, dans les systèmes de théologie dogmatique en plusieurs volumes dont nous avons hérité, presque tous les termes sont expliqués et discutés, sauf le seul mot avec lequel l'Évangile chrétien s'ouvre et se ferme. "Car voici, je vous annonce une grande joie" (Luc 2:10) - c'est ainsi que commence l'Evangile, avec le message des anges. "Et ils l'adorèrent et retournèrent à Jérusalem avec une grande joie" (Luc 24:52)- donc l'Evangile se termine. Il n'existe en fait aucune définition théologique de la joie. Car nous ne pouvons pas définir ce sentiment de joie que personne ne peut nous enlever, et à ce stade toutes les définitions sont muettes. Mais ce n'est que si cette expérience de la joie du Royaume dans toute sa plénitude est à nouveau placée au centre de la théologie qu'il devient possible pour la théologie de traiter à nouveau de la création dans ses véritables dimensions cosmiques, de la réalité historique de la lutte entre le Royaume de Dieu et le royaume du prince de ce monde, et enfin avec la rédemption comme la plénitude, la victoire et la présence de Dieu, qui devient tout en toutes choses.
Ce qu'il faut, ce n'est pas plus de piété liturgique. Au contraire, l'un des plus grands ennemis de la liturgie est la piété liturgique. La liturgie ne doit pas être traitée comme une expérience esthétique ou un exercice thérapeutique. Sa fonction unique est de nous révéler le Royaume de Dieu. C'est ce que nous commémorons éternellement. Le souvenir, cette anamnèse du Royaume, est la source de tout le reste dans l'Église. C'est cela que la théologie s'efforce d'apporter au monde. Et cela vient même dans un monde "post-chrétien" comme un don de guérison, de rédemption et de joie.
Un extrait de la conférence du père Alexander Schmemann
"Liturgie et eschatologie",
prononcée à Oxford le 25 mai 1982.
lundi 20 février 2023
DIMANCHE DU JUGEMENT DERNIER
Kondakion (Ton 1)
Lorsque Tu viendras, Dieu, dans la gloire sur la terre et que tremblera l'univers
un fleuve de feu emportera tout devant le Trône
les livres seront ouverts et les secrets seront révélés
Alors délivre moi du feu qui ne s'éteint pas .
et donne moi d'être à ta droite, très juste Juge.
Ikos
Sous les reproches de ma conscience je tremble et je crains, me rappelant ton terrible tribunal et le jour du Jugement,
Seigneur très bon, quand Tu viendras siéger sur ton Trône et nous sonder. Alors nul ne pourra nier ses fautes.
La vérité dénoncera et la peur étreindra. Alors grondera le grand feu de l'enfer et les pécheurs frémiront.
Aie pitié de moi avant la fin, pardonne-moi, très juste Juge.
Évangile du Jugement dernier – Triode : Matthieu 25, 31-46
Homélie de P. Marc-Antoine de Beauregard
SOURCE
Le monde a une fin
Enfin, nous savons qu’il y a un terme à tout, un terme béni, un terme juste et bon ! L’image que nous donne du Seigneur l’évangile de ce jour nous montre ce qu’est la justice divine : elle ne punit pas ; elle tire seulement les conséquences objectives des actes. Le monde n’est pas à jamais livré à la folie des tyrans et des faussaires de l’Histoire, à la cruauté des intoxiqués du pouvoir politique ou religieux. La méchanceté des méchants et la cruauté des cruels a un terme.
« Ce que vous avez fait à Untel, c’est à moi que vous l’avez fait », dira le Seigneur à ceux qui aujourd’hui jouent avec la vie et la liberté des autres. Le Dieu Amour est meurtri dans ceux qu’on extermine, qu’on torture et que l’on assassine. Dieu s’est fait homme et s’est fait chair. Désormais, ce qu’on fait à l’homme, c’est à Dieu qu’on le fait. Dans l’homme il y a Dieu. Du haut de la sainte et vivifiante Croix, le Crucifié parle à ceux et celles qui le supplicient. Il s’interpose entre l’homme et l’homme. Le dernier Jour ne sera pas celui d’une référence à la Loi. Ce sera celui d’une référence à la Personne divine. Le Verbe et Messie pourrait facilement rappeler les dix commandements qu’Il a lui-même donnés à son peuple et, par lui, à l’humanité entière, par l’intermédiaire de Moïse. Il pourrait rappeler qu’Il a dit « ne tue pas ! ». L’interdit du meurtre est connu de toute la civilisation biblique.
Le sens de l’Histoire
Mais le Seigneur ne s’y rapporte pas. Il se présente lui-même en Personne : « c’est à moi que vous l’avez fait ! » Le Verbe fait chair est le Seigneur de l’Histoire qu’Il gère en tant que Souverain de tous les mondes. Il révèle également qu’Il est en Personne la référence de toute valeur et le terme de tout. Il est le sens personnel de l’Histoire ; Il est surtout personnellement présent dans l’Histoire. Et Il prend tous les coups qu’on adresse à l’homme. On entend souvent poser la question, que posait déjà le prophète David : « où est-Il ton dieu ? » C’est qu’on oublie que le Seigneur « s’est rendu présent à son monde pour le sauver », comme dit la prière d’entrée dans l’église. Il est « au milieu de nous », ou « parmi nous », rappelle chaque célébration de la divine Liturgie.
La Présence
Le monde n’est pas celui d’un dieu absent, d’un dieu démissionnaire, une espèce de Pilate qui s’en lave les mains. L’Ascension du Verbe et Dieu Homme à la droite du Père n’est pas un absentéisme divin, une abdication et une indifférence aux hommes de celui qui a accompli auprès d’eux sa mission. Non ! Il le dit Lui-même : « Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps » (Matt 25). Dans tous les temps et dans tous les lieux, ce qu’on fait à l’homme c’est à lui qu’on le fait, ce qu’oublièrent ceux qui, il y a un an, le jour même où on lit cet évangile, annonçaient qu’ils allaient envahir leur voisin chrétien…
(a.p. Marc-Antoine – Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 19.02.23)
jeudi 2 février 2023
ORDINATION D'UN ARCHIDIACRE
dimanche 22 janvier 2023
Les passions peuvent être un poison à l’intérieur de la nature humaine, mais un poison qui peut nous guérir de la morsure venimeuse du Malin
Il faudrait préciser que l’ascèse ne doit pas lutter pour abolir les dispositions naturelles, mais qu’elle ne doit pas non plus les négliger, puisqu’elles peuvent facilement dégénérer en passions. L’ascèse doit les observer sans répit, les maîtriser, les discipliner à chaque instant, car Dieu a permis à l’homme de parvenir à la conscience de sa grandeur d’être rationnel”. „Elles peuvent être un poison à l’intérieur de la nature humaine, mais un poison qui peut nous guérir de la morsure venimeuse du Malin”.
Considérées d’un autre point de vue, le Père Staniloaë précise que les dispositions naturelles ne sont pas destinées à accompagner l’être humain dans la vie à venir. Au royaume des cieux, nous serons des „esprits purs” dans le sens de sujets préoccupés exclusivement par l’intelligence et l’amour spirituel, pareils aux anges88. C’est comme cela qu’était l’homme avant la chute, et par sa mission, il tend à réaliser dans sa nature ces qualités perdues. C’est l’évidence de cette vérité, que nous sommes essentiellement intelligence pure et amour, qui détermine le Père Staniloaë à considérer que l’affectivité charnelle ne fait pas partie de notre être. Mais, l’évidence de l’impossibilité de conserver notre vie terrestre en étouffant nos dispositions naturelles à rattacher nécessairement les dispositions naturelles à la nature, mais seulement dans l’existence terrestre de celles-ci, trouvent la solution dans l’idée qu’elles sont apparues après la chute. Autrement dit, l’affectivité charnelle, liée à notre état actuel, est quelque chose d’inférieur par rapport à notre nature, mais tout de même nécessaire dans son existence terrestre actuelle. Cet élément d’affectivité charnelle, qui se développe dans le côté biologique, n’est pas condamnable et ne doit pas être combattu, car il représente le fondement de notre progrès sur le plan spirituel. D’ailleurs toute la littérature orientale atteste que l’ascèse (le combat pour dominer les dispositions naturelles) n’est pas un adversaire de la vie biologique. L’ascèse signifie discipline des dispositions naturelles; et même davantage, elle est la „sublimation” de cet élément d’affectivité charnelle, et non son abolition […]
mardi 10 janvier 2023
Les 10 points auxquels nous devons prêter attention pour une confession correcte
- Elle est courte mais complète, c'est-à-dire qu'elle est faite sans omissions mais aussi sans bagatelles, non-sens, tautologies, digressions ou même contes de fées.
- Elle est humble, c'est-à-dire qu'elle est faite avec un sentiment de péché et de culpabilité, un sens qui se reflète dans les paroles et dans toute l'apparence du chrétien.
- Elle est honnête, c'est-à-dire qu’elle ne contient rien de moins et rien de plus que la pure vérité, sans prétextes, sans excuses, sans blâmer non seulement les autres, ni même le diable !
- Elle est immédiate, c'est-à-dire sans délai. Dès que la conscience du péché vous vient, vous devez courir vers le Père spirituel pour l'avouer, car vous ne savez pas à quel moment la mort vous visitera sans avertissement.
- Elle est discrète, c'est-à-dire qu'elle se caractérise par la sérénité, la droiture et la prudence, ainsi que par une formulation claire, soignée et ordonnée.
- Elle est complète, c'est-à-dire qu'elle comprend tous les péchés. Rien ne doit être omis pour le dire à un autre Père spirituel.
- C'est la coutume, c'est-à-dire que cela se fait avec une profonde révérence et contrition, avec une sainte honte, comme celle du publicain de la parabole évangélique, qui n'osa même pas lever les yeux au ciel, mais se frappa la poitrine et dit : "Dieu, aie pitié de moi, le pécheur" (Luc 18:13).
- Elle est secrète, c'est-à-dire qu'à part le père spirituel et le chrétien confessant, personne d'autre n'apprend ou n'est autorisé à apprendre le contenu de la confession. Si quelqu'un -chose improbable et pratiquement, bien sûr, presque impossible - entend la confession d'un autre, il a le devoir de ne jamais révéler à personne, mais d'emporter avec lui dans la tombe ce qu'il a entendu. Bien plus, l'homme spirituel ne peut en aucun cas révéler les péchés qui lui sont confessés, même s’il le paie de sa vie.
- C'est le début d'une nouvelle vie. Parallèlement à la confession, vous prenez la ferme décision de vous efforcer consciencieusement, non seulement de ne pas répéter les péchés que vous avez confessés, mais aussi de réparer, si cela est pratiquement possible, le mal que vous avez causé (par exemple, pour indemniser celui à qui vous avez fait du tort , rendre quelque chose que vous avez volé, vous excuser auprès de celui que vous avez maudit, etc.). Sinon, votre repentir n'est pas vrai.
- Elle s'accompagne, enfin, d'une acceptation volontaire des honoraires ou de la règle, que peut-être la volonté spirituelle vous fixe (jeûne ou aumône ou toute autre chose qu’il juge approprié), et qui n'est pas une "punition" ou une "punition", mais un moyen thérapeutique et éducatif, destiné à votre assistance spirituelle.
lundi 9 janvier 2023
LA SPIRITUALITÉ EST LA RÉALITÉ par Geronda Nikon
dimanche 8 janvier 2023
LES PASSIONS se conditionnent mutuellement par Évagre le Pontique
"Regarde les jeunes: la gourmandise engendre toutes les autres passions, car elle met en mouvement la luxure et toutes les deux ont besoin d’argent pour se satisfaire, et celui qui se voit privé des objets qui peuvent satisfaire ces trois passions est gagné par la tristesse, et si quelqu’un cherche à les lui ravir ou à s’en emparer avant lui, il est gagné par la colère"
samedi 31 décembre 2022
Le temps et le mouvement vers l'Éternité par P. Dumitru Staniloae
"La créature gagne l’éternité par son mouvement vers Dieu, dans le temps. On voit donc que Dieu a créé les hommes et le monde pour l’éternité. Mais l’éternité doit être gagnée par un mouvement vers Lui, mouvement qui se réalise dans le temps. Le temps est ainsi le moyen par lequel le Dieu éternel conduit Ses créatures vers le repos dans Son éternité."
"La mère, lorsqu’elle veut apprendre à marcher à son enfant, le place à une certaine distance et l’appelle vers elle, afin qu’attiré par son amour il se fortifie par l’exercice du mouvement qu’il fait vers elle”
P. Dumitru Staniloae
vendredi 30 décembre 2022
CIERGES ET BOUGIES devant les icônes par Saint Jean de Cronstadt
dimanche 25 décembre 2022
Ne perdez pas de temps ! par Père Arsénie Papacioc
CHRIST EST NÉ, GLORIFIEZ-LE ! par Saint Jean de Cronstadt
[…] Sont également nécessaires les vertus : humilité chrétienne, aumône, continence, pureté et chasteté, simplicité et bonté de cœur.