Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair

« Les chrétiens se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour le vêtement, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle… Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants mais ils n’abandonnent pas leurs enfants. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche. Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre mais sont citoyens du ciel ».

…………«Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance» (Genèse 1)—« Le verbe de Dieu est devenu homme, afin que tu apprennes de l’homme comment l’homme peut devenir Dieu » Clément d’Alexandrie (Protreptique, I,8,4)— « Le verbe de Dieu qui à cause de son surabondant amour, s’est fait cela même que nous sommes afin de faire de nous cela même qu’Il est » Irénée (Ad haer. ,V,Paef.P.G.,7 COL. 1120)— « Dieu s’est fait porteur de la chair, pour que l’homme puisse devenir porteur de l’Esprit », Athanase ( De inc. Verbi,8)— « Dieu le Verbe nous a donné les prémices de l’Esprit-Saint, afin que nous puissions devenir des dieux à l’image du Fils de Dieu » Athanase, (P.G., 26,997 A)— « Dieu a créé le monde pour y devenir homme et pour que l’homme devienne Dieu, par grâce, et participe ainsi aux conditions de l’existence divine », Maxime le confesseur ( De incarnatione)— « Il est devenu homme à cause de toi, en sorte que toi, par lui, tu deviennes Dieu » Grégoire le théologien (Discours,XL)

jeudi 9 mai 2013

Le LAMMELE l'ageau pascal de la tradition chrétienne alsacienne




Les traditions particulières des pays orthodoxes, qui ne se confondent pas obligatoirement avec la Tradition de l’Église qui est universelle, peuvent très bien trouver leur équivalent, leur  correspondant voire leur substitut ou tout simplement leur complément dans nos pays  ainsi en est-il du Lamelle, l'agneau pascal alsacien donc voici une recette (pour l'an prochain maintenant bien sûr !)


Le Lammele est un biscuit qui à la forme d'un agneau et que l'on confectionne traditionnellement à Pâques pour les enfants. Pâte à biscuit de type génoise, celle-ci prend sa forme d'agneau dans un moule en terre cuite composé de deux formes assemblées.

Informations

Pour

Un moule de 20 cm
(4 pers.)

Durée

Préparation
20 minutes
Cuisson
40 minutes

Ingrédients

  • Farine type 45 (100 gr)
  • Fécule (50 gr)
  • Oeufs (3)
  • Sucre (150 gr)
  • Sucre vanillé (1 sachet 7,5 gr)
  • Levure chimique (3,5 gr)

CHRIST est RESSUSCITE ! Dansons !


lundi 6 mai 2013

La nécessité vitale du jeûne...

Certes il aurait mieux valu poster cette vidéo pendant le Grand Carême et pas cette semaine où tout jeûne est proscrit... Mais cette semaine du renouveau permettra d'envisager les choses sans stress et plus sereinement pour la suite... Le printemps et la fin de l'été sont, selon les médecines "naturelles" deux saisons particulièrement propices pour une purification de l'organisme et bizarrement ces périodes peuvent facilement correspondre respectivement au Jeûne du Grand Carême et au jeûne de la Dormition qui sont nos deux plus importants jeûnes... Regardez cette vidéo :


vendredi 3 mai 2013

Le sens et la fonction de l'affliction


Dialogue entre St Maxime le Confesseur et l'évêque Théodose

Théodose. – Comment te portes-tu, Seigneur Abbé?
Maxime. — Ainsi que dans sa Providence à mon égard Dieu a prédestiné (προώρισεν) avant tous les âges de me conduire au terme, ainsi je me porte.
T. – Quoi donc? Avant tous les âges Dieu a prédestiné chacun d'entre nous?
M. – S'il est vrai qu'il a préconnu toutes choses, il les a aussi prédestinées totalement.
T. – Qu'est-ce préconnaitre et prédestiner?
M. – La précοnnaissance concerne les pensées, les paroles et les oeuvres qui dépendent de nous, la prédestina¬tiοn concerne les choses qui nous arrivent sans que cela dépende de nous.
T. – Quelles choses dépendent de nous et lesquelles ne dépendent pas de nous?
M. – Semble-t-il, Monseigneur connais tout et discute avec son serviteur pour le mettre à l'épreuve!
T. –        Par la vérité de Dieu, je t'ai interrogé par ignorance et veux apprendre la différence entre les choses qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous et comment les unes appartiennent à la précοnnaissance de Dieu et les autres à sa prédestination.
M. – Dépend de nous tout ce qui est délibéré (εκούσια), c'est-à-dire les vertus et les vices; ne dépend pas de nous ce qui survient pour nous éprouver, ou le contraire, par exemple : ni la maladie qui éprouve, ni la santé qui réjouit ne dépendent de nous, bien que nous puissions en être la cause, par exemple une vie désordonnée est cause de maladie, une vie bien ordonnée cause de santé; et la garde des commandements est cause du Royaume des cieux, de même que leur transgression l'est du feu éternel.
T. – Quoi donc? Ce pourquoi tu es affligé dans cet exil, c'est que tu as fait des choses dignes de cette affliction?
M. – Je demande que Dieu circonscrive par cette affliction les peines de ceux qui péchèrent contre lui par la transgression de ses justes commandements.
T. – L'affliction ne vient-elle pas à beaucoup en vue de les éprouver?
M. – Les saints sont éprouvés pour que, par leur affliction, soient manifestées pour la vie des hommes leurs dispositions naturelles pour le bien et que par elles soient illustrées leurs vertus ignorées de tous, comme en Job et Joseph. En effet le premier a été tenté pour que se manifeste sa force d'âme cachée; le second a été éprouvé pour que soit proclamée sa sainte chasteté; et chacun des saints a été affligé en cet âge sans l'avoir voulu, selon des économies de ce type, afin de souffrir pour que soit pardonnée la faiblesse de ceux qui ont commercé avec le dragon apostat et orgueilleux, c'est-à-dire le diable, car la patience est l'œuvre de l'épreuve dans chacun des saints.
T. – Par la vérité de Dieu, tu parles bien, et je rends grâce à ton aide. Je cherchais toujours à parler ainsi avec vous, mais puisque c'est sur un autre chapitre que moi et messeigneurs les patriciens sommes venus vers toi et avons parcouru de pareilles distances, nous t'invitons à accueillir ce qui te sera proposé par nous et à réjouir ainsi toute la terre (Acta 137 13-140 A).

jeudi 4 avril 2013

« Non, je ne te laisserai pas aller que tu ne m'aies béni. »


23 Il [Jacob] se leva cette nuit-là, prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze fils et il passa la passe du Yabok ; 24 et il les prit et il passa le torrent et il fit passer tous ses biens. 25 Or Jacob demeura seul en arrière et un homme luttait avec lui jusqu'au matin. 26 Il vit qu'il ne l'emportait pas sur lui ; et il toucha le plat de sa cuisse, et le plat de la cuisse de Jacob fut engourdi tandis qu'il luttait avec lui. 27 Et il lui dit : « Laisse-moi aller, car l'aube s'est levée. » L'autre lui dit : « Non, je ne te laisserai pas aller que tu ne m'aies béni. » 28 Il lui dit : « Quel est ton nom ? » L'autre dit «Jacob. » 29 Il lui dit : « On ne t'appellera plus du nom de Jacob, mais Israël sera ton nom, parce que tu as été fort avec Dieu et, avec les hommes, puissant. » 30 Jacob fit cette demande : « Fais-moi connaître ton nom. » Il dit : « Pourquoi me demandes-tu mon nom? » et là, il le bénit. 31 Et Jacob donna à ce lieu le nom de Forme-visible-de-Dieu. « Car j'ai vu Dieu face à face et mon âme été sauvée. » 32 Le soleil se leva sur lui alors qu'il dépassait Forme-visible-de-Dieu, et sa cuisse le faisait boiter. 33 Voilà pourquoi les fils d'Israël ne mangeront pas le nerf qui fut engourdi, celui qui est sur le plat de la cuisse, et ce jusqu'à ce jour parce qu'il avait touché le nerf du plat de la cuisse de Jacob et qui avait été engourdi. ( LXX, Genèse 32, 23-33 )

vendredi 22 mars 2013

Un moment de retraite si possible...

   

2 Corinthiens 6:14-18

14 Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?

15 Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle?

16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

17 C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.

18 Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout puissant.
Saint Apôtre Paul

Essayer de vivre en orthodoxe...

Vivre selon une voie droite sans foi en Dieu est bien difficile et méritoire dans ce monde de confusion mentale où l'on fait croire que tout est équivalent à tout, que le bien est subjectif et relatif et n'est pas différent du mal...  

Vivre en chrétien nécessite beaucoup de courage dans ce monde qui grouille de démons malfaisants qui tirent toutes les ficelles du mauvais côté pour éradiquer ce qui reste de Christianisme...  

Mais essayer de vivre en Orthodoxe dans cette société de déni et de propagande idéologique permanente jusqu'au révisionnisme éhonté, sans foi ni loi, sans feu ni lieu, dénaturée, malade, et qui plus est, est même parvenue à défigurer ce qui reste de christianisme, cela relève de l’héroïsme...

 Mais ce qui impossible est possible à Dieu,
alors Bon Courage et Bon Carême chers frères et sœurs !

lundi 18 mars 2013

Être un véritable chrétien...

"Être un véritable chrétien signifie être un repentant à vie, avoir constamment sous les yeux la multitude de ses péchés, et ressentir sans cesse une disposition au repentir. C’est à cela que l’homme est appelé, avant même de devenir chrétien : « Repentez-vous et croyez en l’Évangile » (Mc 1,15), dit le Seigneur au commencement de Sa prédication, montrant ainsi la voie par laquelle on devient disciple du Christ, à savoir le repentir. Celui-ci constitue, comme le dit St Nicolas Velimirovitch, une révolte contre l’homme ancien, immergé dans le péché et les passions, et éloigné de Dieu. Car chaque péché éloigne de Dieu, et l’homme empli de péchés erre dans une terre lointaine, d’où il ne peut voir le visage de Dieu. Pour qu’un tel homme puisse devenir « une nouvelle créature », selon l’expression du saint apôtre Paul, il lui faut en premier lieu revenir à lui - même, à l’instar du fils prodigue de l’Évangile. Indubitablement, le temps défini par Dieu pour ce réveil du sommeil léthargique du péché est le Grand Carême, la Sainte Quarantaine. C’est alors que l’homme se met en mouvement dans la direction du repentir, là tout lui rappelle ses péchés : chaque hymne, chaque stichère, chaque prière, chaque parole qui est entendue à l’église. Et avant tout, l’insurpassable Grand Canon de notre saint père André de Crète. Il s’agit d’un océan insondable de larmes de pénitence, de cris, de soupirs. Il n’y a pas d’homme, pas de pécheur qui ne puisse se trouver dans le Grand Canon. Pour cette raison, le Grand Canon est en fait la confession personnelle de chaque chrétien orthodoxe. (extrait de l’introduction  au Grand Canon de  saint André de Crète )

dimanche 10 mars 2013

Les plaisirs selon St Jean Damascène


"Des plaisirs, les uns concernent la psyché, d'autre le corporel. Des premiers, il y a ceux qui intéressent seulement l'âme en elle-même, comme ce qui concerne la science et la contemplation. Les plaisirs du corps sont dits tels, mais en réalité ils ne sont que par la conjonction âme et corps, comme pour la nourriture, la sexualité..., et l'on ne trouve pas de plaisir qui soit uniquement corporel. 

Des plaisirs toujours, les uns sont véritables, les autres mensongers ; les uns sont de la pensée pure, comme la connaissance et la contemplation, les autres corporels avec la sensation. Les plaisirs du corps sont les uns naturels et nécessaires, sans lesquels la vie est impossible, comme de manger ; ils satisfont les besoins, comme les vêtements indispensables. D'autres sont naturels, mais non nécessaires comme les rapports sexuels qui pourtant viennent d'une loi naturelle tendant à la conservation du genre humain. On peut vivre dans la virginité, sans eux. Il y a des plaisirs qui ne sont ni naturels, ni nécessaires, ceux qui vont au-delà du besoin comme l'ivresse, la débauche, la gloutonnerie. Ils ne tendent ni à la conservation de la vie, ni à la propagation de l'espèce. Ils sont bien au contraire nuisibles. Celui qui vit en Dieu a droit aux plaisirs que donne le nécessaire à l'existence ; il ne doit admettre qu'en deuxième lieu les plaisirs corporels non-nécessaires et seulement en une occasion, une mesure et un mode convenables ; tous les autres sont à rejeter toujours.

Il faut prendre des plaisirs sains, non mêlés de tristesse, ni suivis de regrets ou générateurs de dommages, ne dépassant pas les bornes de la mesure, n'empêchant pas ce qui est plus important, et enfin ne devenant pas pour nous une sujétion."   St Jean Damascène
(Exposé De La Foi Orthodoxe Livre II, Chap. XIII - Traduction, introduction et notes du Dr E. Ponsoye)

mercredi 27 février 2013

La fidélité au réel et le refus des masques du chrétien orthodoxe

Publicain et Pharisien
"Les chrétiens n'ignorent pas le péché, l'échec existentiel et la chute de l'homme. Au contraire, ils le combattent par une ascèse et un effort quotidiens. Mais ils ne craignent pas, ils ne sont pas soumis à la peur de la culpabilité individuelle. Car le Christ est là, « qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29), « qui ressuscite les morts ». Cette fidélité à la réalité humaine, à la réalité de la chute comme à celle de la nouvelle naissance de l'homme, le rejet des illusions idéalistes, des formes utopiques, des embellissements et des calmants, est la qualité radicalement neuve de la vie qui fait toute la différence entre la morale chrétienne et les intentions éthiques les plus généreuses. Avant toute autre chose, la morale chrétienne vise l'identité personnelle de l'homme. Tel est son premier pas, qui est aussi le dernier: que l'homme s'identifie avec sa vérité, qu'il refuse les masques que lui impose la nécessité égocentrique de se conformer de manière extérieure et formelle aux exigences de la reconnaissance et de la considération sociales. Le chrétien ne s'intéresse pas fondamentalement à la vertu, mais il s'intéresse fondamentalement à la vérité. La vertu, si elle se fait autonome, peut éloigner l'homme de Dieu. La vérité, elle, ne peut pas se faire autonome. Car elle s'identifie avec la vie entière, avec la vie indivise. Quand bien même toute la vie de l'homme serait un éloignement de Dieu, le simple fait d'avoir conscience de cette vérité est une première relation avec Lui. Ce qui éloigne l'homme du Christ et de l'Église est la falsification de la vie, le « mensonge existentiel » des masques du surmoi, la conformité aux modèles extérieurs du comportement conventionnel." 
Christos Yannaras (La liberté de la morale)

jeudi 14 février 2013

Le désir de plaire à Dieu rencontre beaucoup d'obstacles

St Macaire l'Egyptien

Ceux qui ont aimé Dieu en vérité n'ont pas décidé de le servir en vue du Royaume, comme s'ils cherchaient à faire un marché et un bénéfice, ni non plus pour échapper au châtiment réservé aux pécheurs. Mais ils l'ont aimé comme le seul Dieu et comme leur propre Créateur. 
Ils ont reconnu par conséquent que les serviteurs doivent plaire à leur Maître qui les a créés. Et ils font preuve d'un grand discernement devant ce qui leur arrive. Car le désir de plaire à Dieu rencontre beaucoup d'obstacles dès lors que ce ne sont pas seulement l'indigence et le discrédit, mais aussi la richesse et l'honneur qui sont des tentations pour l'âme. Et en un certain sens, même la consolation et le réconfort que l'âme reçoit de la grâce peuvent très facilement se transformer en épreuve et en empêchement, si l'âme qui en a été jugée digne ne les ressent pas et n'en use pas avec beaucoup de mesure et de discernement. Car le mal, sous le couvert d'une telle grâce, s'ingénie à relâcher la tension dans l'âme, et à y faire entrer la mollesse et la négligence. 
C'est pourquoi la grâce elle-même a besoin, pour communier, d'une âme pieuse et perspicace qui sache l'honorer et porter des fruits dignes d'elle. Ce ne sont donc pas seulement les afflictions, mais aussi les réconforts qui risquent de devenir pour l'âme une épreuve. Car à travers les unes et les autres les âmes sont éprouvées par le Créateur, afin que soient clairement manifestées celles qui ne l'aiment pas pour en avoir un gain, mais qui considèrent que lui seul est digne d'une affection et d'un honneur vraiment grands. 
Ainsi pour celui qui est négligent, qui manque de foi, qui pense encore comme un enfant, les circonstances tristes et pénibles, la maladie, l'indigence, le discrédit, ou au contraire la richesse, la gloire, la louange des hommes, tout cela est un obstacle à la vie éternelle, outre la guerre cachée que nous fait le malin. 
De même à l'inverse, tu trouveras que ces mêmes circonstances aident bien plutôt l'homme fidèle, perspicace et noble, à parvenir au Royaume de Dieu. «Pour ceux qui aiment Dieu en effet, suivant l'Apôtre divin, tout concourt au bien.» il est donc prouvé par-là que l'homme qui aime vraiment Dieu, qui a rompu, vaincu et surmonté tout ce qui est considéré dans le monde comme un obstacle, s'attache uniquement à l'amour divin. «Les pièges des pécheurs m'ont entouré, dit le Prophète, mais je n'ai pas oublié ta loi.» St Macaire l'Egyptien ( Philocalie des Pères Neptiques Sur l'élévation de l'intelligence)